Bryan Habana évoque le côté très « strange » de Bernard Laporte et raconte une anecdote croustillante
Bryan Habana évoque le côté très « strange » de Bernard Laporte et raconte une anecdote croustillante
Le mercredi 15 avril 2020 à 10:13 par David Demri
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L’ancien ailier du Rugby Club Toulonnais, Bryan Habana s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de lundi pour évoquer son aventure avec le XV de la Rade qui a pris fin au mois de juin 2018.
Ce-dernier a notamment détaillé le management très « strange » de Bernard Laporte avec d’énormes colères dans les vestiaires, à la mi-temps des matches.
Il nous informe notamment que Matt Giteau et Drew Mitchell n’appréciaient pas Bernard Laporte lors des premiers mois avant de totalement changer d’avis sur le personnage. Extrait:
« C’est sûr que parfois il pouvait être très « strange » ! Notamment quand il piquait des colères à la mi-temps des matchs. Et vous n’aviez pas intérêt à baisser les yeux, car vous en repreniez une autre ! Pour nous les étrangers, il y a eu une phase d’adaptation, mais Bernard, il aimait foncièrement ses joueurs. Il n’y a qu’à voir sa relation avec Matt Giteau et Drew Mitchell. Au départ avec ces deux-là, Bernard n’était pas sur la même longueur d’onde, il fallait voir comme les deux regardaient notre manager pendant ses colères ! Ils étaient à deux doigts de se tordre de rire. Mais finalement, Bernard, Matt et Drew sont devenus copains. «
Dans la foulée, Bryan Habana a raconté une anecdote sur sa relation avec Bernard Laporte. C’était lors de la demi-finale de Coupe d’Europe contre le Leinster, au Stade Vélodrome de Marseille. Extrait:
« Je vais vous raconter une anecdote. Au printemps 2015, mon frère doit se marier en Afrique du Sud. La cérémonie tombe entre la demi-finale de Coupe d’Europe que Toulon doit jouer et une éventuelle finale, sur une journée de Top 14. Je demande des congés à Bernard et Mourad, et les deux me disent un non catégorique. J’essaie d’insister auprès de Bernard. Négatif, il s’énerve même en me disant que nous avions une demi-finale à jouer au Vélodrome de Marseille face au Leinster et que je devais penser à ce match et à rien d’autre ! Je prends les places pour le lundi suivant quand même. Le match se déroule un dimanche, prolongations, j’intercepte, marque et nous sommes qualifiés pour la finale. Dans le vestiaire, Bernard me saute au cou, j’en profite, « Bernard le mariage de mon frère ? » « Vas-y, s’il le faut je te paye le billet d’avion » me répondait-il… Il est comme cela Bernard ! »
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