15: Buttin (Clermont).- Repéré lors du dernier Mondial -20 ans, Buttin a confirmé cette saison tout son talent. Adroit sous les chandelles, il s’avoue excellent en attaquant et n’hésite jamais à s’intercaler dans la ligne clermontoise. Un diamant brut qui a pris la place de Floch.

14: Matanavou (Toulouse).- Toulouse ne s’est pas trompé en piochant ce Fidjien en Pro D2. Contre-attaquant hors-pair, doté d’une vitesse hallucinante et de crochets foudroyants, Matanavou s’avoue être un excellent finisseur. Avec six réalisations, il est le meilleur marqueur du championnat.

13: Fofana (Clermont).- L’une des plus belles révélations françaises. Gros puncheur, performant en défense, Fofana se distingue surtout par sa faculté à échapper au plaquage et à créer des brèches dans la défense adverse. En plus de cela, il va vite.

12: David (Toulouse).- Sa double fracture tibia-péroné n’est plus qu’un mauvais souvenir. Yann David a retrouvé tout son dynamisme, pour le plus grand bonheur de l’attaque toulousaine. Surpuissant, son raffût n’a que peu d’équivalent dans le championnat.

11: Smith (Toulon).- Il n’a pas fait beaucoup de bruit parmi le recrutement clinquant de Toulon. Mais l’ancien ailier de la Western Force a marqué les esprits. Rapide et véloce sur les appuis, il a inscrit quatre essais. Élément important, ayant joué les 13 matchs en intégralité.

10: McAlister (Toulouse).- Une arrivée en fanfare. Il a fait taire, le temps de ses premiers matchs, ses détracteurs en Nouvelle-Zélande, n’étant pas retenu pour le Mondial. Excellent animateur, il a remporté des matchs à lui tout seul (Agen s’en souvient !). En revanche, son jeu au pied s’avère irrégulier.

9: Dupuy (Stade français).- En l’absence des Mondialistes, il a été l’un des rares Parisiens à surnager en début de saison. Précis au pied, bon dans l’animation et excellent pour cornaquer son pack, Dupuy a retrouvé son meilleur niveau. Son association avec l’Argentin Contepomi se montre très brillante.

7: Nyanga (Toulouse).- N’ayant plus de pépins physiques, l’ancien Biterrois peut s’exprimer pleinement. Très bon sauteur, gros plaqueur et toujours présent au soutien, Nyanga excelle de par son rendement et sa couverture de terrain.

8: Masoe (Castres).- Les saisons se suivent et se ressemblent pour Chris Masoe. Véritable fer de lance du pack castrais, le Néo-Zélandais ne cesse de faire jouer son équipe en avançant. Véritable baromètre de son équipe.

6: Vosloo (Clermont).- Une densité physique impressionnante et une débauche d’énergie de tous les instants. Performant à Castres et Brive, Vosloo explose cette saison dans une équipe plus prestigieuse. Redoutable plaqueur, il marque ses adversaires à l’impact.

5: Qovu (Racing).- Quand il s’implique à 100%, le deuxième ligne fidjien crée de nombreuses brèches dans les défenses adverses grâce à son incroyable physique (1,95m, 117kg). Bon pousseur en mêlée fermée.

4: Maestri (Toulouse).- Il a assuré à merveille l’intérim durant le Mondial avec les absences d’Albacete et Millo-Chluski. Gros guerrier, dur au mal, excellent dans l’exercice des taches obscures, Maestri a pris une nouvelle dimension. Au point de postuler en équipe de France.

3: Jgenti (Montpellier).- Pour sa deuxième saison en Top 14, le Géorgien confirme qu’il demeure un monstre de puissance en mêlée fermée. A corrigé également son indiscipline qui coûtait cher par le passé.

2: Bruno (Toulon).- Les années n’ont pas d’effet sur l’ancien talonneur international. A 37 ans, c’est lui qui dirige le pack de Toulon. Performant en mêlée fermée, précis sur ses lancers en touche, il s’avère également être un excellent défenseur.

1: Kakovin (Brive).- A 22 ans, le petit taureau géorgien attire déjà les convoitises des grands clubs du Top 14. Très mobile, dynamique balle en main, il excelle dans le domaine de la mêlée fermée. Joueur difficile à plaquer.

Remplaçants: Faure (Clermont), Roumieu (Bayonne), Wihongi (Castres), Senekal (Agen), Bias (Brive), Machenaud (Agen), Barnard (Agen), Chavancy (Racing).