C’est désormais acté : le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Bruce Devaux a prolongé son contrat avec le XV de la Rade de deux saisons supplémentaires, soit jusqu’au mois de juin 2026.

C’est dans les colonnes du journal régional Var-matin que le pilier Toulonnais a officialisé l’information, ce mercredi. Extrait:

« Il reste encore quelques petits détails à régler mais d’ici à une ou deux semaines je vais prolonger pour deux ans au club! (sourire) J’ai eu une bonne discussion avec Pierre Mignoni et Laurent Emmanuelli. C’est quelque chose qui m’a quand même rassuré sur le poste que je pourrai occuper. J’en ai également beaucoup parlé avec mon entourage… »

Il explique comment il a pris sa décision de finalement rester à Toulon, lui qui ne devait pas manquer de convoitises. Extrait:

« On écoute toujours ses proches avec une oreille différente. Le fait que je sois un minot de Mayol, que beaucoup de personnes comptent sur moi ici, que certains supporters me demandent de rester, que Pierre Mignoni me fasse confiance… c’est un tout quoi. J’en ai également beaucoup parlé avec mon papa, mon agent, et j’en suis arrivé à la conclusion que c’était la meilleure solution pour moi. »

Une chose est sûre : il n’aurait pas eu peur de quitter Toulon pour relever un nouveau challenge sportif ailleurs. Extrait:

« Changer de vie, sincèrement, ce n’est pas ce qui m’aurait fait peur. Aujourd’hui, j’ai 27 ans, j’ai pris de la maturité et je me sentais prêt à le faire, s’il le fallait. Tu m‘aurais dit ça à 18-19 ans, j’aurais certainement eu un peu peur. Ce que je sais, c’est qu’il faut que je continue de sortir de ma zone de confort, ici, pour progresser. Je pense que ces deux ans ne peuvent faire que du bien à mon rugby. »

Pour conclure, Bruce Devaux ne cache pas que les discussions avec les dirigeants du RCT autour de sa prolongation n’ont pas toujours été faciles.

Mais il est soulagé que tout soit réglé désormais. Extrait:

« Les discussions ont duré plusieurs semaines. Je ne te cache pas que ça prend quand même pas mal d’énergie. Mentalement, j’étais dans une passe où c’était compliqué à gérer. Il faut réussir à prendre la bonne décision pour toi, tout en restant bon au rugby. Ce n’est pas évident à gérer. Je sais que ça a pu jouer sur mes prestations mais maintenant c’est fait, je suis heureux de ma décision et je n’ai qu’une hâte: avancer. Je suis libéré de ça et c’est un soulagement. »