Interrogé par Var Matin, Mourad Boudjellal ne cache pas que la venue de Frédéric Michalak à Toulon est aussi un choix marketing.

« Quand je l’ai recruté, on m’a pris pour une bille. J’ai fais en sorte que Bernard Laporte dise oui. J’avais besoin de Michalak pour mon business plan. Il sait très bien qu’on va exploiter l’image Michalak-RCT mais ce n’est pas la raison de sa venue. »

Le président Toulonnais explique que les contacts avec l’ancien Toulousain remontent en 2008 et que depuis les rapports entre les deux parties sont restés courtois.

« On a eu un premier contact l’année de la remontée en Top 14 en 2008 et on a failli le signer. Il s’était fait les croisés et je lui avais dit que cela ne changeait rien à notre offre ce qui l’avait touché. Depuis, on a gardé des rapports courtois. »

Pour conclure, Boudjellal évoque la concurrence que l’arrivée de Michalak va créer notamment à l’ouverture.

« Je paye un mec très cher pour gérer ce genre de choses tout les mois. Maintenant, je ne suis pas plus surpris que de voir une paire Michalak-Wilkinson que des paires McAliste-Beauxis ou James-Skrela. Je suis certain que ce l’on annonce comme un problème sera une force. La saison dernière, on a trop tiré sur certains joueurs et on aura besoin de deux grands ouvreurs. »