Boudjellal avoue ne pas être en accord avec Laporte et tacle la Fédération
Boudjellal avoue ne pas être en accord avec Laporte et tacle la Fédération
Le mercredi 25 mars 2015 à 10:54 par David Demri
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Interrogé par rugbyrama, le président Mourad Boudjellal avoue ne pas être d’accord avec son manager lorsque ce-dernier explique vouloir passer à un Top 12.
Mourad Boudjellal explique qu’avec deux équipes en moins dans l’élite du rugby français, il y aura moins de matches et qu’il sera compliqué de tenir en haleine les supporters de clubs.
Par ailleurs, il évoque son désaccord avec les règlements du Salary-Cap et des JIFF. Extrait:
Bernard Laporte s’est prononcé en faveur d’un passage de 14 clubs à 12 pour le championnat de France. Que pensez-vous de cela?
M.B: Faudrait changer le nom de la compétition dans un premier temps! C’est un désaccord que j’ai avec Bernard. Si on veut que le rugby grandisse, on a obligation de l’ouvrir à de grandes villes. On a également des traditionalistes qui souhaitent garder des bastions, c’est normal. Mais dans ce cas, il ne reste plus beaucoup de places. Ensuite, on parle beaucoup du calendrier surchargé mais ça fait combien de temps qu’on n’a pas joué à Mayol? Comment voulez-vous tenir un public en haleine quand vous jouez à domicile tous les mois et demi ou deux mois. Le sélectionneur se plaint de ne pas avoir assez de joueurs, mais si on retire deux équipes on le prive de 70 joueurs… il aura moins de choix. Je suis presque plus pour un Top 16.
Certains estiment que la configuration actuelle pénalise l’équipe nationale justement…
M.B: On parle de l’équipe de France mais dans ce cas arrêtons d’être professionnels et redevenons des clubs amateurs avec une mission d’utilité publique, comme la Fédération. Mais en 1995, le choix du professionnalisme a été fait, avec des clubs qui obéissent aux mêmes lois fiscales que les autres entreprises françaises. Si demain matin il me manque 1 million d’euros au budget et que je vais voir le tribunal de commerce, je ne pense pas qu’il y aura de cadeau, même si la France est championne du monde avec dix joueurs du club. J’ai des règles économiques à respecter pour préserver l’emploi et la vie de mon club. Je le répète, mais comme tous les autres clubs, je n’ai pas de mission d’utilité publique.
Un accord peut-il être trouvé avec la fédération?
M.B: Si la Fédé était intelligente, il y a des moyens de motiver les clubs. Quand on rémunérera la formation plutôt que d’établir des règles alambiquées… Il faut quand même noter que grâce aux JIFF on a plus d’étrangers en équipe de France qu’auparavant. Il n’y a jamais eu autant de joueurs étrangers formés en France et aussi peu de français. Pourquoi? Parce qu’on forme des JIFF. Les gens qui ont eu cette idée de génie, ont tué la formation française. Quand on fait des commissions avec des gens incompétents, on obtient ce genre de loi avec ses effets pervers qui sont aujourd’hui les problèmes de l’équipe de France.
Le salary cap est une autre règle qui a le don de vous irriter…
M.B: L’important, ce n’est pas le montant du salary cap, mais comment il est fait. C’est différent quand un club dispose d’une masse salariale de 10-20-30 ou 40 millions car il génère une économie équivalente qu’un actionnaire qui fait abandon de compte courant de 40 millions. Nous, on a un modèle économique. Je ne suis pas dupe, je suis allé voir la billetterie de Grenoble et La Rochelle, quand ils reçoivent Toulon ce ne sont pas les mêmes prix. C’est un modèle économique. Plus il est grand, plus il génère de la richesse pour tous les autres car sa base repose sur l’engouement. Tant que ces rudiments de l’économie n’auront pas été compris, on sera à la traine sur tout le monde.
Malgré ces contraintes, de nombreux grands joueurs vont tout de même arriver en Top 14 la saison prochaine.
M.B: C’est simple, ils viennent pour deux raisons. La première est que l’an prochain les contrats se font sur huit mois à cause de la Coupe du monde. Mais la raison principale est que certains clubs ont misé sur l’économie dans le rugby et ont fait en sorte que les droits passent à 73 millions d’euros. Mais ces clubs là sont au maximum du salary cap. Et ceux qui disaient « vous êtes fous, dans le rugby les droits ne monteront jamais », ceux-là ont pris un million et demi de plus qu’ils mettent dans les salaires. Ce n’est pas leur travail mais celui de ceux qui ont cru dans l’économie du rugby. Je ne sais pas où on va. Quand je vois la façon dont on est dirigé et les dernières réunions qu’on a pu avoir, je me dis que le football n’a pas de souci à se faire.
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Que propose LAPORTE pour les pertes de recettes qu’engendrerait le passage à 12 clubs? Y a personne , à part St ANDRE et le prochain sélectionneur, qui est d’accord avec cette proposition. Sans compter CANAL+ a qui on demande de remettre la main à la poche et à tout en lui proposant 4 journées de championnat en moins.
à Lyon aussi tarif spécial RCT on a payé 35 euros la place tribune derrière les poteaux et complètement en coin !!!!
L’idée de limiter le nbr de match du Top14 c’est de réduire le nbr de match pour les internationaux
Comme la règles des 30 joueurs « protégées » est devenu caduque et n’a rien apporté de positif;
il faut réfléchir à comment préserver un grouper de joueurs sélectionnables pour les matchs internationaux de l’EDF.
Ensuite, sur les journées libérés, pourquoi ne pas créer une compétition ouverte aux joueurs non protégés et incluant un minimum d’Espoir.
Cette compétition pourrait être la compétition du partenaire de diffusion…
Une compétition sans les stars et sans enjeu sportif…
C’est pas sûr que ça attire les foules.
Ce qui rend le top 14 attirant c’est la qualité des joueurs et le suspense de cette compétition.
Proposer à canal+ de mettre des matchs à la gomme en doublon des matchs de l’EDF, c’est vraiment ce foutre de leur gueule.
Quand est ce que l on va un peu écouter certaines de ses propositions.
Non, c est mieux de gameler.
Exemple:pour France Ecosse, 250 couverts le midi, autant le soir à 300 € le repas. Total 150.000 €.
Ça, c’est plus important.