Botha, l’Executeur est devenu un saint

Botha, l’Executeur est devenu un saint

Le mardi 27 mars 2012 à 12:11 par David Demri

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Auteur d’un match plein face au Racing Métro, le deuxième ligne du RC Toulon retrouve la pleine possession de ses moyens alors qu’approchent les phases finales du Championnat.

L’odeur du sang l’attire. A 32 ans, Bakkies Botha retrouve son tranchant à point nommé alors que chaque week-end, le RC Toulon doit défendre sa troisième place. Avant un déplacement à Brive samedi, le deuxième ligne sud-africain, débarqué dans la Rade après la Coupe du monde blessé à un tendon d’Achille, a livré un match titanesque samedi dernier lors de la victoire face au Racing Métro (32-20). « C’est le meilleur match de Bakkies avec nous. Il monte en puissance. Ça fait plaisir », se réjouissait coach Laporte, bien content de pouvoir enfin compter sur son champion du monde 2007.

Titulaire pour la quatrième fois de la saison, John Philip (son vrai prénom) n’a pour l’instant écopé d’aucun carton jaune. Une sagesse qui détonne avec le Bakkies Botha des Blues Bulls de Pretoria, surnommé « L’Exécuteur ». Sur Youtube, les « tributes » en vidéo à ses coups de boule plaident comme autant d’arguments pour sa venue à Mayol. « On voulait le signer en même temps que Victor Matfield (en 2007-2008, ndlr). Lui n’avait pas pu venir, mais on aurait dû avoir la paire de deuxième ligne des Springboks. A Toulon, Botha, c’était une évidence parce qu’on savait que c’était un joueur taillé pour chez nous. A Mayol, on a toujours aimé les garçon bouchers », nous explique Mourad Boudjellal, le président varois.

Redevenu saignant dans les rucks, avec ses 2,02 mètres pour 124 kilos, Bakkies s’est assagi. Mais pas de là à devenir un enfant de chœur : « Je n’ai jamais vu un format pareil. Il est hors-normes. Si un jour on a un souci financier au RCT le premier qui sera payé, c’est lui. Quand il est venu la première fois à Toulon, il m’a dit que son rôle, c’était de blesser les joueurs de l’équipe en face et puis le dimanche, d’aller à l’église pour se faire pardonner », raconte Boujdellal. A Mayol, « église au pied du Faron », Bakkies n’a pas encore péché.

Source: metrofrance.com

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  1. DavP 27 mars 2012 at 13h

    EN plus de faire régner la terreur dans les rucks, le Bakkies va même bientôt nous marquer son essai.

    Contre le racing, il a eu 2/3 franchissements chauds, rattrapé de justesse….

  2. bule 27 mars 2012 at 14h

    "Je n’ai jamais vu un format pareil. Il est hors-normes. Si un jour on a un souci financier au RCT le premier qui sera payé, c’est lui. "

    Toujours très bon l'humour du Près 😆 😆

  3. Eric 27 mars 2012 at 14h

    Beau recrutement.

    Le phénomène.

    Un atout majeur dans la quête du brennus.

    Pilou.

    Au fait Ou en est les cas Lovo?

    😆

  4. eric.7283 27 mars 2012 at 15h

    JE rigole quand je pense aux mecs qui le voyaient fini pour le rugby!
    et aussi à tous ceux qui le voyaient en "une machine à cartons"! malgrès les stats que je n arrêtais pas d étaler sur le blog!
    😉

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