Bordeaux-Bègles 12ème du Top 14 : Christophe Urios fait le point à sa manière
Bordeaux-Bègles 12ème du Top 14 : Christophe Urios fait le point à sa manière
Le jeudi 13 octobre 2022 à 11:04 par David Demri
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L’Union Bordeaux-Bègles effectue un début de saison poussif.
Avec seulement deux victoires en six journées, les Girondins pointent à la 12ème place du classement.
Ce week-end, ils accueilleront le Racing 92 au Stade Chaban-Delmas dans le cadre de la septième journée du Top 14.
Interrogé via Rugbyrama ce jeudi, le manager Bordelais Christophe Urios est revenu sur la défaite de son équipe contre le LOU, dimanche soir. Extrait:
« Le match de Lyon, est le résumé de ce que nous sommes aujourd’hui. C’est une vraie déception, nous avons le sentiment d’avoir fait le plus dur. Après, on n’a pas réussi à tenir le tempo. La première phase on a été forts, la deuxième phase, on a commis pas mal d’erreurs qui ont remis Lyon dans le match. La troisième phase, on a balancé le match, au sens où on a fait n’importe quoi. Et ça me surprend, c’est la première fois que je vois ça depuis que je suis arrivé ici. »
Il explique pourquoi son équipe n’arrive pas à lancer sa saison. Extrait:
« Les gars se préparent bien, il y a une excellente atmosphère, mais on n’arrive pas à tenir le match. L’indiscipline fait partie des erreurs dont je viens de parler. Nous, quand on a des temps faibles, on prend plus de points que les autres. On a quand même pris un 17-0, à Lyon c’est incroyable, c’est insupportable même. J’ai dit aux gars qu’il faut s’épaissir mentalement. Il faut être plus forts, pas trop d’accord, parce qu’on va s’enflammer, mais pas trop bas, parce qu’on se retrouve la tête sous l’eau. Dans un match, il y a des moments durs, c’est toujours comme ça. Et nous, on n’arrive pas à tenir ces moments durs. Les cartons en sont le symptôme. Le haut niveau, c’est être à l’aise avec la pression et nous, on a trop de trous d’air. C’est terrible car la saison dernière, je me suis fait ch.. à partir de février avec le groupe. Cette saison, on est douzièmes, et pourtant je me régale. C’est drôle. Il faut arriver à faire basculer ces matchs. Et on se retrouve devant ce match du Racing qui est un match à pression, je le dis avant qu’on me pose la question. »
Il ne cache pas que cette situation devient pesante. Extrait:
« Oui, tant qu’on n’aura pas rattrapé notre retard, lié à notre défaite à domicile face à Toulouse on sera comme ça. Mais on n’est pas les seuls. »
Il réfute néanmoins toute pression autour du club. Extrait:
« Je ne perçois pas une pression par rapport à notre classement. Je perçois la différence entre ce qu’on est capable de faire et ce qu’on fait. C’est ça qui me préoccupe plus que le classement en soi. Nous n’arrivons pas à mettre en place ce qu’on veut faire et ce qu’on fait à l’entraînement.. La saison dernière, nous arrivions à nous accrocher, nous étions dans les matchs. Là, nous sortons des matchs, c’est incroyable. Ça ne doit pas nous arriver. C’est vraiment bizarre. Pourtant fin de saison dernière, nous étions parfois superficiels à l’entraînement, mais pas cette année. »
Contre le Racing 92, l’UBB va probablement recroiser la route d’un certain Cameron Woki. Christophe Urios revient sur ce départ surprise. Extrait:
« Quand c’est arrivé, tout le monde était en vacances. Mais je ne pense pas. Ce qui nous a déstabilisés par rapport à son départ, ce sont les blessures de Pierre Bochaton et de Guido Petti. On savait qu’on avait déjà perdu Alexandre Roumat. Avec Cameron Woki, ça faisait deux spécialistes de la touche en moins. Pierre Bochaton a eu très vite un problème de tendon rotulien au bout d’une semaine d’entraînement. Guido est revenu blessé à un genou de l’Hémisphère sud. Nous nous sommes retrouvés coincés. »
Pour conclure, Christophe Urios est revenu sur la prestation de Rémi Lamerat au poste de troisième ligne, contre Lyon. Extrait:
« Rémi, il a retrouvé le feu sacré. D’ailleurs, on va le garder là… peut-être. On l’avait prévu la saison dernière, dès le départ de Cameron Woki même si le profil des deux hommes n’est pas le même. C’est drôle, parce que Rémi se bat tout le temps avec son poids. Mais maintenant qu’on l’a fait passer troisième ligne, il n’est jamais tombé aussi bas. C’est drôle. Même s’il fait quand même 106 kilos. »
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quand ton président fait partir ton meilleur joueurs en 3eme ligne difficile de faire quoi que ce soit
C’est Urios qui l’a fait partir, Marti ne l’a pas bloqué.
woki lui voulez rester , quand tu a déjà roumat et picamol qui seront plus là la saison prochaine pourquoi faire partir un autres 3 ème ligne a la dernière journée des transferts que donc tu sait que tu pourras pas remplacer
Sur la photo, on voit Roumat et Woki. Rien de plus récent en stock ?