Blair Connor: « Toulon, c’est comme une finale »

Blair Connor: « Toulon, c’est comme une finale »

Le vendredi 12 février 2016 à 14:36 par David Demri

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l-ailier-de-bordeaux-begles-blair-connor-face-a-lyon-le-3-fe_562324Seul Australien non international attendu sur la pelouse du Matmut Atlantique dimanche contre Toulon, le feu follet de l’UBB n’en est pas moins l’un des plus attendus.

Lui n’a connu que les sélections de jeunes et à 7 avec son pays. Il avait pensé au XV de France (et vice-versa) la saison dernière, avant que le durcissement du réglement ne complique l’accès. À 27 ans, Blair Connor a définitivement fermé la porte des Wallabies en prolongeant dès septembre à l’UBB jusqu’en 2021. Une durée rare.

« Pas ici : Ole (Avei), Baptiste (Serin) avaient déjà signé des contrats longs », sourit l’ailier, qui disputera dimanche son 150ème match avec le club girondin (31 essais) et vient d’ajouter un pied à terre à Lacanau en plus de sa maison de Cambes. « Pourquoi hésiter ? C’est ma ville, tous mes amis sont ici, le club progresse, se battra bientôt pour être champion de France. Je suis surtout flatté de la confiance de Laurent Marti qui parie que je vais rester au même niveau pendant cinq ans. »

Depuis six saisons, le rendement du feu-follet ne fluctue pas. « Pour moi, le miroir de mes performances sont dans les résultats de l’équipe. Je suis efficace si on est dans le Top 6. » Événement, toutefois : avec une fracture à la mâchoire en août, une entorse de la cheville en janvier mais aussi le turnover, il a manqué trois matchs de Top 14. Record. « Mais c’est positif. Mentalement, physiquement, je suis plus frais, dit-il, de retour aux affaires depuis mardi. Les saisons précédentes, on perdait trois ou quatre matchs sur la fatigue. Cette année, ce ne sera pas une excuse. On ressent aussi les effets sur l’entraînement : tu as plus de motivation quand tu n’es pas assuré de jouer. C’est fou comme la qualité des séances à évolué. »

« Un challenge personnel »

Les Wallabies, l’Australien, parti à 20 ans après sept petits matchs en Super Rugby aux côtés d’un certain Quade Cooper, les croise désormais au quotidien. « On n’en a pas trop parlé avec Adam (Ashley-Cooper). Je l’interroge plus sur l’entraînement qu’il suivait en Australie, ce qu’il pense des exercices ici, des actions. C’est super d’avoir un mec comme ça. » Il est convaincu que ce n’est que le début : « Le rugby français est très différent du Super Rugby. Au fil des matchs, il touche de plus en plus le ballon, trouve la bonne passe. »

L’actualité, c’est le Matmut Atlantique – « l’histoire de l’UBB qui continue » – et Toulon. « Mitchell, O’Connor, c’est énorme. C’est un challenge personnel, c’est un challenge pour toute l’équipe. Toulon, c’est comme une finale. »

Source: sudouest.fr

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1 Commentaire

  1. Le rigaou 12 février 2016 at 14h- Répondre

    Toulon c’est comme une finale?
    Oui mais ça ne rapportera maxi que 5 points tout comme pour Oyonnax.
    Et si pour battre Toulon,tu perds les 2 matches suivants,tu parles d un bon calcul.