Bismarck du Plessis: « Celui qui gagne ne pourra pas dire qu’il est le meilleur du monde »
Bismarck du Plessis: « Celui qui gagne ne pourra pas dire qu’il est le meilleur du monde »
Le mardi 3 février 2015 à 12:05 par David Demri
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Pour les Sharks, le premier Rugby Masters pourrait plus constituer un match de préparation en vue du Super 15 qui débute dans une dizaine de jours. Faut-il y voir une forme d’intox ?
Les Sharks sont en Méditerranée. Mais attention, les Sud-Africains ne sont pas sur la Rade pour faire du tourisme. Arrivés dimanche à Toulon, les joueurs de Durban sont dans la dernière ligne droite avant le début du Super 15 avant d’affronter le RCT (jeudi 21h). Si six internationaux sont restés au pays, la franchise se déplace en France avec l’équipe qui débutera la saison, le 15 février prochain, avec la réception de Cheetahs.
Vendu comme le match entre la meilleure équipe de l’hémisphère nord et son homologue du sud, l’intérêt de cette rencontre ne semble cependant pas dépasser le cadre de la préparation pour les Sud-Africains. « Celui qui gagne ne pourra pas dire qu’il est le meilleur du monde. Ce n’est pas une compétition de l’IRB. Par ailleurs, si nous gagnons nous savons que nous n’affrontons pas Toulon au complet puisqu’il y a beaucoup de blessés et de joueurs en sélection« , lâche Bismarck du Plessis (30 ans ; 70 sélections). Alors ce match de prestige va avant tout servir pour effectuer les derniers réglages. « On ne prend pas ce match à la légère. Mais si on a envie d’obtenir un bon résultat, le but est surtout de préparer la suite de la saison« , poursuit le talonneur des Spingboks.
Mtawarira: « Hayman, une légende du rugby et un modèle »
Après quelques rencontres face à des équipes locales en Afrique du Sud, les Sharks vont connaître jeudi soir leur première opposition sérieuse. Alors, le nouveau manager, Gary Gold, la joue modeste. Conscient du décalage entre son équipe et le RCT il estime son groupe « probablement pas prêt pour affronter le double champion d’Europe qui est en pleine compétition. On n’est pas à 100 %, mais c’est un beau défi ». S’il n’attend pas de miracle de ses joueurs, l’homme fort des Sharks souhaite que ses troupes soient appliquées sur les bases afin de ne pas quitter la France les valises pleines et le moral dans les chaussettes.« Il va falloir, notamment, assurer en conquête et en défense. Le résultat n’est pas important, ce match doit nous servir à prendre confiance ».
Si les pensionnaires de Durban sont réputés pour « envoyer du jeu« , ils ont également du monde devant, avec du Plessis mais également Tendai Mtawarina. Le pilier gauche, un temps annoncé du côté de Toulon, souhaite se mesurer aux avants du RCT. « Ils sont performants en conquête et leur pack est très fort avec des joueurs comme Carl Hayman, une légende dans le monde du rugby et un modèle pour moi quand j’étais plus jeune ». Enfin, si sur le plan purement sportif ce match revêt peu d’enjeux, c’est en coulisse qu’il peut se révéler croustillant. Ce sera l’occasion de quelques retrouvailles entre le contingent de joueurs sud-africains de Toulon et leurs amis des Sharks, et pourquoi pas l’occasion pour certains de prendre contact avec Mourad Boudjellal toujours en quête d’attirer de grands noms à Mayol…
Source: rugbyrama.fr
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Que seul le beau RUGBY spectacle en sorte vainqueur !.. Ce n’est l’équipe type ni d’un coté ni de l’autre , de toute façon . En tout cas un super test pour tout le monde , déjà un bel essentiel . ALLEZ TOULON !.. :victory:
Et le trophée dans la vitrine cé ti pas beau ?