Invité dans le Super Moscato Show ce vendredi après-midi, le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître a évoqué l’annulation du huitième de finale de la Champions Cup contre le Leinster, qui aurait dû se jouer ce vendredi après-midi à 18h30.

Ce-dernier évoque notamment le déplacement de l’équipe à Dublin qui a coûté 250 000 euros et qui est pris en charge par le club.

Il l’affirme : sans jouer, l’EPCR ne va pas indemniser le Rugby Club Toulonnais pour ce déplacement à vide. Extrait:

« Ce déplacement a coûté cher car on nous a demandé de prendre un avion de grande dimension donc on avait loué à Boeing de 180 places pour 45 personnes. C’était du luxe. C’est un déplacement qui tourne autour de 250 000 euros tout compris. C’est le club qui prend en charge ce déplacement. Quand on joue, il nous verse une indemnité, surtout quand on évolue dans la compétition. Mais là, je crains que l’on ne touche zéro. Je n’ai pas encore examiné ce détail là mais c’est un détail important, exactement. »

Lorsque le journaliste lui demande si le RCT va attaquer l’EPCR suite à cette décision, Bernard Lemaître laisse clairement entendre qu’il ne pourra pas attaquer l’organisateur des compétitions Européennes. Il s’explique. Extrait:

« A ce stade, c’est un peu tôt pour le dire. J’ai besoin d’examiner les choses avec mes collaborateurs. Mais je veux au moins recevoir une indemnité par rapport à ce déplacement qui coûte très cher et dont le prix est assumé par le club pour zéro bénéfice. Mais l’EPCR est souveraine dans ces décisions. Donc qui voulez-vous que j’attaque ? Elle peut toujours se réfugier derrière les avis des infectiologues. A partir de là, les angles d’attaque sont très très limités. »

Pour conclure, Bernard Lemaître rappelle que le club Varois s’était retrouvé exactement dans le cas inverse lors de la phase des poules pour le match contre les Scarlets. Et là encore, c’était le RCT qui avait été déclaré perdant sur tapis vert. Extrait:

« C’était le cas inverse. La contamination existait chez les Scarlets, l’EPCR avait jugé que le match était jouable, ce qui était scandaleux puisque les joueurs des Scarlets avaient déclaré qu’il y avait énormément de cas chez eux. C’est la raison pour laquelle nos joueurs avaient refusé de jouer. Là c’est l’inverse. L’EPCR a prétendu que nos autres joueurs étaient potentiellement cas contact, d’où la nécessité de retester les joueurs la veille du match. On estime qu’on était en mesure de jouer. Le risque zéro n’existe pas. Au-delà du problème de fond, la forme pose question »