Ce mercredi matin, le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître a pris a parole en conférence de presse pour évoquer la situation du club.

Ce-dernier est bien évidemment revenu sur le départ prochain de l’ouvreur Toulonnais Louis Carbonel qui n’est plus désiré au sein du club Varois.

Ce n’est un secret pour personne : Louis Carbonel a milité pour le départ de Patrice Collazo, chose qui n’a pas du tout été acceptée par le président Bernard Lemaître et qui a donc décidé de s’en séparer dès la fin de la saison.

Bernard Lemaître a donc tenté d’expliquer le départ de Louis Carbonel vers Montpellier au mois de juin prochain. Extrait:

« Je voudrais faire une mise au point sur les publications et les rumeurs qui ont agité le monde Toulonnais. Je veux d’abord le faire sur les joueurs professionnels du club qui ont été concernés et très brièvement sur les joueurs qui sont issus de la formation, pour lesquels il y a eu aussi beaucoup de rumeurs et d’annonces.

On va commencer par le principal sujet qui intéresse beaucoup de gens et de supporters du club : Louis Carbonel. J’ai lu et entendu beaucoup de choses là-dessus. Je cite : « Une fuite de talents qui inquiète à Toulon », « Louis Carbonel, une brebis galeuse », « Une décision unilatérale du président qui l’a poussé vers la sortie » etc… etc… 

D’abord, comme tous les supporters du club et comme tous ceux qui s’intéressent au club, je suis fier du parcours que Louis a effectué dans le club depuis l’école de rugby jusqu’à l’équipe première et jusqu’à l’équipe de France. C’est une fierté pour le club ce genre de parcours. On peut également citer le parcours de Jean-Baptiste Gros. Louis Carbonel est titulaire au poste d’ouvreur depuis deux ans, c’est dire la confiance que lui accordent ses entraineurs.

Je suis personnellement attaché à la formation car comme tout le monde le sait, cela a été mon leitmotiv quand je suis arrivé au club. Je peux comprendre que certains se disent que je suis attaché à la formation et en même temps je laisse partir un joueur issu de la formation et non des moindre. Je veux continuer à affirmer que je suis tellement attaché à la formation, que c’est et ça reste le fil conducteur de la gestion de ce club. C’est une priorité pour l’avenir.

Mais il faut noter que nous sommes dans un monde professionnel. J’ai la charge de gérer un club professionnel, un monde dans lequel il y a des aléas, des choix à faire et des choix de carrière. Il y a donc des décisions qui se prennent avec une certaine rationalité tout en tenant compte des desiderata des joueurs. En d’autres termes, parfois la raison doit l’emporter mais les décisions ne peuvent pas se prendre qu’avec le coeur et avec l’affect, ceci dans l’intérêt de toutes les parties : le club, le joueur qui part et le club qui reçoit. Des fois, les choix émanent aussi des joueurs.

Ceux qui parlent et ceux qui commentent ne savent pas toujours tous ces choix-là. Je terminerais là avec le cas de Louis Carbonel. Je n’ai rien personnellement contre Louis. On se voit tous les jours, on se serre la main, on se regarde droit dans les yeux, on se sourit. Je dis bien tous les jours. Je ne me conduis pas comme cela avec une brebis galeuse. Il est vrai que j’ai utilisé ce terme dans une interview et je ne le regrette pas car il y a eu des faits dans ce club, en particulier en fin de saison dernière, qui n’ont pas été à la gloire du club. C’est vrai que j’ai dit que nous ne séparerions de ces joueurs-là. Je n’ai jamais cité Louis Carbonel parmi eux. J’espère que les choses sont claires sur ce plan-là. »

Vous l’avez compris : nous n’en saurons pas davantage dans l’affaire Carbonel.