Bernard Laporte: «Mon rôle, c’est d’être entraînant»

Bernard Laporte: «Mon rôle, c’est d’être entraînant»

Le jeudi 29 décembre 2011 à 20:36 par David Demri

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Retrouvez l’interview complète de Bernard Laporte. Le manager du RCT décortique la première partie de saison. Revue de détails sur le jeu, son style de management, ses convictions.
A mi-championnat, le RCT pointe à la troisième place. Quel bilan tirez-vous?
Sur le plan comptable, il est positif mais on n’est qu’à mi-parcours. Je pense que Toulouse et Clermont resteront devant car ils ont des effectifs au-dessus des autres en qualité. Derrière eux, on va batailler avec le Stade Français, le Racing-Métro et Castres. Il n’y a rien de fait. Maintenant, c’est bien d’être là et il faut continuer à grandir et à progresser par rapport au match face à Lyon. Il faut penser que ce n’est pas parce qu’on a bien fait les choses une fois qu’elles seront toujours bien faites. Le sport de haut niveau est une remise en questions permanente.
C’est ce qui manque aujourd’hui au RCT, cette régularité dans la performance?
C’est difficile pour moi de le dire car je ne suis là que depuis trois mois. Si tu compares le rendu d’Agen, Newcastle et celui de Lyon, tu peux dire que celui de Lyon n’est pas bon. C’est pourquoi je veux plus de constance et notamment au niveau de nos avants. Ils doivent être beaucoup plus rigoureux dans les choses simples. Face à Lyon, quand tu as quatre, cinq mecs qui passent à côté dans l’engagement, l’équipe se délite. C’est une affaire de responsabilité et c’est tout ça qu’il faut inculquer. Maintenant, ce qui n’est pas normal, c’est de jouer une demi-finale une année et d’être huitième l’année d’après. Ce n’est pas possible ! Il faut chercher à grandir d’année en année.
En terme de jeu, quels changements vous satisfont?
On défend plus haut avec une montée plus agressive. On ne prend pas beaucoup d’essais (9 en 13 matchs, Ndlr). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on est troisième. Cette équipe a une bonne défense et même dans un match compliqué comme face à Lyon, elle ne tremble pas. Tu n’y arrives pas en attaque, tu ne lances pas droit, tu fais des en-avant, tu te fais prendre en mêlée, mais tu ne prends pas d’essai. La défense, c’est le socle. Après, on est encore trop indiscipliné. Face à une équipe qui ne fait rien, on leur donne 15 points. Il faut arriver à gommer ces erreurs. Offensivement, il faut avoir cette volonté de tenir le ballon, de mettre de la vitesse au jeu comme face à Agen et Newcastle. On a les joueurs pour et on n’a pas suffisamment de densité devant pour se permettre autre chose aujourd’hui. On a du mal à être dangereux sur ballons portés. Il ne faut pas rêver. On manque de puissance dans l’affrontement direct alors qu’on a de la mobilité devant.
Est-ce que jouer sur la mobilité et les largeurs est un style de jeu qui vous séduit?
Oui, bien sûr. A la Coupe du monde 2003, la France est l’équipe qui avait marqué le plus d’essais pendant la compétition (5,5 par match, Ndlr). On jouait avec des joueurs mobiles comme Magne, Betsen et Harinordoquy. C’est bien, mais si tu arrives à avoir une alchimie entre la puissance et la mobilité, c’est mieux. C’est certainement ce qui nous manque aujourd’hui. Il faut qu’on soit capable d’être une équipe tout terrain.
Parleriez-vous d’un effet Laporte?
Non. J’ai horreur de ça ! Ce que je veux c’est que les joueurs soient contents et surtout qu’on leur apporte des choses. Notre intérêt est qu’ils progressent individuellement et collectivement. Le jeu appartient aux joueurs et c’est pour cela que j’ai toujours relativisé la part des entraîneurs dans la performance. Le rôle d’un entraîneur c’est d’être entraînant, de faire bander les joueurs. Il faut leur donner l’envie de faire ce que tu as décidé de faire. L’entraîneur donne vie au groupe, mais la bonne ou mauvaise réussite d’un match ne dépend pas de lui. Nous, on leur amène une expérience. Quand on leur demande de défendre plus haut et qu’on ne prend pas d’essai, c’est bien. Je souhaite qu’ils soient plus exigeant les uns envers les autres. Quand quelqu’un prend un carton jaune mérité, je leur dis que je voudrais que les quatorze autres l’insultent. Le jour où on arrivera à ça, on aura gagné. Il faut avoir cette exigence là.
A votre arrivée au club et en appliquant une autre méthode que celle de Philippe Saint-André, avez-vous senti des réticences de la part des joueurs?
Non et si j’en avais senti, peut-être que j’aurais changé. Je délègue quand même beaucoup. Pierre et Olivier dirigent leurs entraînements, je les laisse travailler et j’interviens de temps en temps. Après, c’est vrai que j’ai ma manière d’entraîner qui est participative, proche des joueurs. Je donne de la voix pour qu’ils progressent, pas pour les engueuler. Je veux qu’ils sentent qu’on est là.
Avez-vous procédé à un serrage de vis?
Je n’ai pas l’impression. Je ne savais pas trop où je mettais les pieds et j’avais entendu beaucoup de choses, pas toujours positives. Que les joueurs sortaient beaucoup, qu’ils aimaient les boîtes de nuit et pas trop les entraînements, qu’il y avait eu une plainte contre untel et untel. J’ai eu un discours clair dès le début. Je leur ai dit : regardez moi droit dans les yeux. Le prochain qui se prend une plainte, il dégage. Je ne supporterai pas ça car quand on est professionnel, il faut articuler sa vie autour de la performance pour que le club grandisse. On ne peut plus se coucher à cinq heures du matin en ayant bu un demi litre de whisky. On ne doit pas oublier que l’on joue pour des gens qui paient des cartes d’abonnement et qui font parfois de gros sacrifices pour se les offrir.
Managez-vous de la même façon qu’à la tête de l’équipe de France?
Exactement de la même façon et je ne pourrais pas manager différemment. Je compose toujours les séances d’entraînement avec mes adjoints. C’est un travail d’équipe.
Vous donnez l’impression de ne jamais douter de vos choix. Est-ce une impression ou une façade?
Je ne doute pas car je suis convaincu. Si tu m’expliques que tu peux monter un mur sans les fondamentaux, je te dirai que ton mur ne va pas tenir. Pour monter un mur et pour gagner un match de rugby, il y a des choses incontournables. Quand tu commences à ne pas être bon dans un des secteurs essentiels, tu n’es pas bon. On parle de jeu, mais c’est quoi le jeu ?
Oui, c’est quoi le jeu?
Le jeu, c’est d’avoir le ballon et quand tu ne l’as pas, il faut être bon pour le récupérer. Face à Lyon, on n’arrive pas à lancer notre jeu sur six touches. Comment voulez-vous jouer quand on n’a pas fait l’essentiel. Le jeu, c’est une continuité. Je répète à mes joueurs : comment les Blacks ont été champions du monde ? Sur un essai à zéro passe (une touche déviée, Ndlr). Mais pour être champion du monde grâce à ça, ils se sont appuyés sur une défense de fer et une touche de fer. Il n’y a pas de secret. Le rugby, ça a toujours été ça et ce sera toujours ça.
Vous parlez de l’importance de la touche. Justement, celle du RCT n’est pas vraiment au point…
Je ne suis pas content. Olivier (Azam, l’entraîneur en charge des avants, Nldr) n’est pas content. Il est clair que nous devons être beaucoup plus performants qu’on ne l’est aujourd’hui. On a les mecs pour être bon en touche, au moins sur nos ballons. Le match d’Agen a été une référence dans ce secteur et on se doit de le rééditer. Je veux que l’on soit plus dans le détail, qu’on soit plus rigoureux. Il faut être présent, proche des joueurs et gueuler si nécessaire. Il faut être directif pour obtenir ce que l’on veut. Olivier et Pierre ont de la chance d’être devenus rapidement entraîneurs d’une équipe de ce niveau. Moi, j’ai commencé ma carrière d’entraîneur au Stade Bordelais qui était au fin fond du classement. C’est un privilège et ils vont grandir. Moi, je suis là pour les aiguiller.
Quels joueurs vous ont agréablement surpris?
Gabi Lovobalavu est un joueur élégant et performant, très beau à voir jouer. Sébastien Tillous-Borde peut aller très loin. Il peut faire partie d’un type de demi de mêlée qu’on n’a jamais eu en France. Très costaud, capable de jouer à son poste et de temps en temps comme un quatrième troisième ligne en plaquant et grattant des ballons. Il a tout pour ça. David Smith est également un joueur intéressant. Il a de grosses qualités athlétiques, il s’implique, mais il a encore beaucoup de déchets dans son jeu. Il n’a pas trop le souci de la continuité. C’est un peu « après moi, le déluge »…
Vous avez également découvert Jonny Wilkinson. Comprenez-vous maintenant pourquoi il vous a battu à deux reprises en demi-finale de la Coupe du monde?
Jonny fait partie des grands champions. Pour moi, un grand champion, c’est d’abord un grand homme. Humilité, respect, bonjour, merci, au revoir. Il a tout compris. Il respecte les choses essentielles de la vie. Après, il est doué et il s’entraîne beaucoup, mais c’est un champion parce que c’est d’abord un grand homme. Je ne dirais pas qu’il est charismatique. Il donne envie d’être avec lui. Il est attachant. Il suscite l’adhésion, le respect. C’est un mec qui mérite d’être rencontré, qu’on a envie de côtoyer. Jonny, tu as envie d’en parler toute la journée. Mon grand-père aurait dit: c’est le gendre idéal.

Retrouvez l’interview complète de Bernard Laporte. Le manager du RCT décortique la première partie de saison. Revue de détails sur le jeu, son style de management, ses convictions.

A mi-championnat, le RCT pointe à la troisième place. Quel bilan tirez-vous?

Sur le plan comptable, il est positif mais on n’est qu’à mi-parcours. Je pense que Toulouse et Clermont resteront devant car ils ont des effectifs au-dessus des autres en qualité. Derrière eux, on va batailler avec le Stade Français, le Racing-Métro et Castres. Il n’y a rien de fait. Maintenant, c’est bien d’être là et il faut continuer à grandir et à progresser par rapport au match face à Lyon. Il faut penser que ce n’est pas parce qu’on a bien fait les choses une fois qu’elles seront toujours bien faites. Le sport de haut niveau est une remise en questions permanente.

C’est ce qui manque aujourd’hui au RCT, cette régularité dans la performance?

C’est difficile pour moi de le dire car je ne suis là que depuis trois mois. Si tu compares le rendu d’Agen, Newcastle et celui de Lyon, tu peux dire que celui de Lyon n’est pas bon. C’est pourquoi je veux plus de constance et notamment au niveau de nos avants. Ils doivent être beaucoup plus rigoureux dans les choses simples. Face à Lyon, quand tu as quatre, cinq mecs qui passent à côté dans l’engagement, l’équipe se délite. C’est une affaire de responsabilité et c’est tout ça qu’il faut inculquer. Maintenant, ce qui n’est pas normal, c’est de jouer une demi-finale une année et d’être huitième l’année d’après. Ce n’est pas possible ! Il faut chercher à grandir d’année en année.

En terme de jeu, quels changements vous satisfont?

On défend plus haut avec une montée plus agressive. On ne prend pas beaucoup d’essais (9 en 13 matchs, Ndlr). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’on est troisième. Cette équipe a une bonne défense et même dans un match compliqué comme face à Lyon, elle ne tremble pas. Tu n’y arrives pas en attaque, tu ne lances pas droit, tu fais des en-avant, tu te fais prendre en mêlée, mais tu ne prends pas d’essai. La défense, c’est le socle. Après, on est encore trop indiscipliné. Face à une équipe qui ne fait rien, on leur donne 15 points. Il faut arriver à gommer ces erreurs. Offensivement, il faut avoir cette volonté de tenir le ballon, de mettre de la vitesse au jeu comme face à Agen et Newcastle. On a les joueurs pour et on n’a pas suffisamment de densité devant pour se permettre autre chose aujourd’hui. On a du mal à être dangereux sur ballons portés. Il ne faut pas rêver. On manque de puissance dans l’affrontement direct alors qu’on a de la mobilité devant.

Est-ce que jouer sur la mobilité et les largeurs est un style de jeu qui vous séduit?

Oui, bien sûr. A la Coupe du monde 2003, la France est l’équipe qui avait marqué le plus d’essais pendant la compétition (5,5 par match, Ndlr). On jouait avec des joueurs mobiles comme Magne, Betsen et Harinordoquy. C’est bien, mais si tu arrives à avoir une alchimie entre la puissance et la mobilité, c’est mieux. C’est certainement ce qui nous manque aujourd’hui. Il faut qu’on soit capable d’être une équipe tout terrain.

Parleriez-vous d’un effet Laporte?

Non. J’ai horreur de ça ! Ce que je veux c’est que les joueurs soient contents et surtout qu’on leur apporte des choses. Notre intérêt est qu’ils progressent individuellement et collectivement. Le jeu appartient aux joueurs et c’est pour cela que j’ai toujours relativisé la part des entraîneurs dans la performance. Le rôle d’un entraîneur c’est d’être entraînant, de faire bander les joueurs. Il faut leur donner l’envie de faire ce que tu as décidé de faire. L’entraîneur donne vie au groupe, mais la bonne ou mauvaise réussite d’un match ne dépend pas de lui. Nous, on leur amène une expérience. Quand on leur demande de défendre plus haut et qu’on ne prend pas d’essai, c’est bien. Je souhaite qu’ils soient plus exigeant les uns envers les autres. Quand quelqu’un prend un carton jaune mérité, je leur dis que je voudrais que les quatorze autres l’insultent. Le jour où on arrivera à ça, on aura gagné. Il faut avoir cette exigence là.

A votre arrivée au club et en appliquant une autre méthode que celle de Philippe Saint-André, avez-vous senti des réticences de la part des joueurs?

Non et si j’en avais senti, peut-être que j’aurais changé. Je délègue quand même beaucoup. Pierre et Olivier dirigent leurs entraînements, je les laisse travailler et j’interviens de temps en temps. Après, c’est vrai que j’ai ma manière d’entraîner qui est participative, proche des joueurs. Je donne de la voix pour qu’ils progressent, pas pour les engueuler. Je veux qu’ils sentent qu’on est là.

Avez-vous procédé à un serrage de vis?

Je n’ai pas l’impression. Je ne savais pas trop où je mettais les pieds et j’avais entendu beaucoup de choses, pas toujours positives. Que les joueurs sortaient beaucoup, qu’ils aimaient les boîtes de nuit et pas trop les entraînements, qu’il y avait eu une plainte contre untel et untel. J’ai eu un discours clair dès le début. Je leur ai dit : regardez moi droit dans les yeux. Le prochain qui se prend une plainte, il dégage. Je ne supporterai pas ça car quand on est professionnel, il faut articuler sa vie autour de la performance pour que le club grandisse. On ne peut plus se coucher à cinq heures du matin en ayant bu un demi litre de whisky. On ne doit pas oublier que l’on joue pour des gens qui paient des cartes d’abonnement et qui font parfois de gros sacrifices pour se les offrir.

Managez-vous de la même façon qu’à la tête de l’équipe de France?

Exactement de la même façon et je ne pourrais pas manager différemment. Je compose toujours les séances d’entraînement avec mes adjoints. C’est un travail d’équipe.

Vous donnez l’impression de ne jamais douter de vos choix. Est-ce une impression ou une façade?

Je ne doute pas car je suis convaincu. Si tu m’expliques que tu peux monter un mur sans les fondamentaux, je te dirai que ton mur ne va pas tenir. Pour monter un mur et pour gagner un match de rugby, il y a des choses incontournables. Quand tu commences à ne pas être bon dans un des secteurs essentiels, tu n’es pas bon. On parle de jeu, mais c’est quoi le jeu ?

Oui, c’est quoi le jeu?

Le jeu, c’est d’avoir le ballon et quand tu ne l’as pas, il faut être bon pour le récupérer. Face à Lyon, on n’arrive pas à lancer notre jeu sur six touches. Comment voulez-vous jouer quand on n’a pas fait l’essentiel. Le jeu, c’est une continuité. Je répète à mes joueurs : comment les Blacks ont été champions du monde ? Sur un essai à zéro passe (une touche déviée, Ndlr). Mais pour être champion du monde grâce à ça, ils se sont appuyés sur une défense de fer et une touche de fer. Il n’y a pas de secret. Le rugby, ça a toujours été ça et ce sera toujours ça.

Vous parlez de l’importance de la touche. Justement, celle du RCT n’est pas vraiment au point…

Je ne suis pas content. Olivier (Azam, l’entraîneur en charge des avants, Nldr) n’est pas content. Il est clair que nous devons être beaucoup plus performants qu’on ne l’est aujourd’hui. On a les mecs pour être bon en touche, au moins sur nos ballons. Le match d’Agen a été une référence dans ce secteur et on se doit de le rééditer. Je veux que l’on soit plus dans le détail, qu’on soit plus rigoureux. Il faut être présent, proche des joueurs et gueuler si nécessaire. Il faut être directif pour obtenir ce que l’on veut. Olivier et Pierre ont de la chance d’être devenus rapidement entraîneurs d’une équipe de ce niveau. Moi, j’ai commencé ma carrière d’entraîneur au Stade Bordelais qui était au fin fond du classement. C’est un privilège et ils vont grandir. Moi, je suis là pour les aiguiller.

Quels joueurs vous ont agréablement surpris?

Gabi Lovobalavu est un joueur élégant et performant, très beau à voir jouer. Sébastien Tillous-Borde peut aller très loin. Il peut faire partie d’un type de demi de mêlée qu’on n’a jamais eu en France. Très costaud, capable de jouer à son poste et de temps en temps comme un quatrième troisième ligne en plaquant et grattant des ballons. Il a tout pour ça. David Smith est également un joueur intéressant. Il a de grosses qualités athlétiques, il s’implique, mais il a encore beaucoup de déchets dans son jeu. Il n’a pas trop le souci de la continuité. C’est un peu « après moi, le déluge »…

Vous avez également découvert Jonny Wilkinson. Comprenez-vous maintenant pourquoi il vous a battu à deux reprises en demi-finale de la Coupe du monde?

Jonny fait partie des grands champions. Pour moi, un grand champion, c’est d’abord un grand homme. Humilité, respect, bonjour, merci, au revoir. Il a tout compris. Il respecte les choses essentielles de la vie. Après, il est doué et il s’entraîne beaucoup, mais c’est un champion parce que c’est d’abord un grand homme. Je ne dirais pas qu’il est charismatique. Il donne envie d’être avec lui. Il est attachant. Il suscite l’adhésion, le respect. C’est un mec qui mérite d’être rencontré, qu’on a envie de côtoyer. Jonny, tu as envie d’en parler toute la journée. Mon grand-père aurait dit: c’est le gendre idéal.

Source: varmatin.com

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  1. Viba 29 décembre 2011 at 21h

    ça dit un peu tout et rien à la fois je trouve

  2. Farledois 29 décembre 2011 at 22h

    C'est quoi ses rumeurs sur l hygiène de vie de certains sois l'ère PSA

    Sinon bon discours de Laporte je trouve dans l'ensemble samedi sera un bon test faut la gagne et hop chAmpagne pour le 31

  3. Le flanker 29 décembre 2011 at 22h

    Ils continuent pourtant à rentrer à 5 h. Mais en ayant bu 1 L par contre!

  4. San Nari 29 décembre 2011 at 22h

    et ma foi c'est pour ça qu'ils ont des VW avec écrit en gros dessus RCT et le blason. Comme ça ceux qui roulent avec à 5h du mat, ils sont grillés, pas moyen de la jouer discret. :mrgreen:

  5. alainc 29 décembre 2011 at 23h

    Très bon article, les réponses de Bernard Laporte sont claires et précises. Après ce que je viens de lire (en clair et entre les lignes) les frasques de certains pendant l'ère PSA et le comportement sur le terrain s'expliquent; le tour de vis ne tardera pas a porter ses fruits, je ne serai pas surpris que certains soient gentillement priés d'aller voir ailleurs.

    Je maintiens que pour manager un groupe pareil il faut de la poigne, de la rigueur et rester droit dans ses bottes sinon c'est vite la panique à bord. Je comprends finalement pourquoi MB voulait se consacrer un peu + au groupe et mettre son nez dans "l'humain", il considérait que PSA était largué dans la gestion "humaine" de l'équipe.

    Trés lucide par rapport à Lovobalavu et Smith, ces 2 deviendront des tout bons s'ils savent écouter et travailler en se coulant dans le moule BL.

    Quelque soit le résultat, nous verrons samedi si des progrès ont été fait et si l'ère Laporte a bien débutée.

  6. MG83700 29 décembre 2011 at 23h

    je pense que çà été vraiment une bonne chose que SAINT ANDRE prenne l'équipe de France…….pour le RCT bien sûr

  7. ongbak83!!!! 29 décembre 2011 at 23h

    circulez ya rien a voir!pour ceux qui n ont pas compris c lui le boss!!!!

  8. Adrien 29 décembre 2011 at 23h

    Contrairement à PSA il ne manie pas la langue de bois et démontre un tempérament bien plus toulonno-compatible que son illustre prédécesseur.

  9. borsalino83 30 décembre 2011 at 00h

    On ne peut plus se coucher à cinq heures du matin en ayant bu un demi litre de whisky. On ne doit pas oublier que l’on joue pour des gens qui paient des cartes d’abonnement et qui font parfois de gros sacrifices pour se les offrir

    RIEN QUE POUR CETTE PHRASE MR LAPORTE MERITE RESPECT (je ne le portait pas trop dans mon coeur depuis l'affaire bastareau mais la il a gagné mon estime)

  10. viking83 30 décembre 2011 at 00h

    Techniquement, je ne me permettrais pas de critiquer, mais chapeau pour sa façon de diriger un groupe, il me semble analyser correctement les

    capacités des joueurs, et lorsque tu lis cet article, en tant que joueur tu sais ce qu'il te reste à faire si tu ne donnes pas le meilleurs de

    toi-même sur le terrain. Tu as le droit de t'arrêter de progresser seulement lorsque tu es au top. Je me souviens des colères de Mourad, il y a

    quelques mois, et je les comprends mieux, là il faut lire entre les lignes et tous les joueurs non cités devrait garder cet article au plus près

    d'eux.

  11. RABOLIO 30 décembre 2011 at 08h

    Il faut reconnaître, qu'il connait très bien son boulot et son analyse et juste et pertinante .

    A vous de jouer, Messieurs les entraineurs et joueurs .

  12. Bony83 30 décembre 2011 at 10h

    Manque plus que le tweet pour Bernie pour "coller à ses basques" 24/24 !

    En attendant, bon match contre les Basques !!!

  13. Willie 30 décembre 2011 at 12h

    Une grosse pensée a tout ceux qui critiqué laporte avant son arrivée … … … … … …

  14. Hellboy 30 décembre 2011 at 12h

    Tu veux dire ceux qui ont changé d'avis depuis ? Sans doute ?

  15. Rob1 30 décembre 2011 at 13h

    Il est bien triste le blog ce matin, veille de match…

    Bon Réveillon à Tous et Vivement 2012 pour de nouvelles aventures!

  16. Matt 30 décembre 2011 at 13h

    J ai envi d' aller au ski ….

  17. Willie 30 décembre 2011 at 15h

    Tout a fait

  18. starlette 30 décembre 2011 at 16h

    les paroles du président,je n'aime pas BL en costume mais je l'aime en survêtement.tout est dit il me semble.maintenant il fait parti de la famille et il fait bien son travail.que demande le peuple?

  19. Jacques de MOLAY 30 décembre 2011 at 17h

    Il nous raménera le bouclier !…

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