Bernard Laporte se confie avant la finale du Top 14

Bernard Laporte se confie avant la finale du Top 14

Le jeudi 30 mai 2013 à 12:38 par David Demri

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Bernard Laporte, manager de Toulon, évoque la finale du Top 14, samedi (20h30), contre Castres, la façon de préparer le match, le rôle de Wilkinson, les forces de Castres et l’impact du Bouclier de Brennus.

«Bernard Laporte, comment s’est déroulé cette semaine d’avant-finale ?
C’était bien qu’on rentre à Toulon. Nous étions partis depuis dix jours (finale de H-Cup à Dublin et demi-finale de Top 14 à Nantes, sans rentrer à Toulon). Les joueurs avaient besoin de retrouver leur famille, leurs enfants. Ils se sont régénérés. Nous avons bien récupéré pendant trois jours. Je ressens de l’enthousiasme, de la fraîcheur.

Que pensez-vous de Castres, votre adversaire de samedi, en finale?
C’est une équipe qui est dans le haut du tableau depuis dix saisons. Elle n’a pas disputé de finale mais elle est toujours présente en phase finale. Castres fait partie du Top 4 du championnat de France. C’est une preuve de qualité que cette constance dans la performance.

Vous dites souvent que les détails font gagner les finales. Ce sera encore le cas, samedi ?
Si on savait de quel genre de détail il s’agit, on ne bosserait que là-dessus (sourire). Mais en finale, il faut s’adapter, vite, sur le terrain, en fonction de ce que propose, ou pas, l’adversaire. Il n’y a rien de rationnel. Au départ, il faut être bon partout, dans tous les domaines du jeu, et surtout ne pas offrir facilement de points à l’adversaire.

Est-ce que la présence de Jonny Wilkinson est une assurance tous risques ?
Jonny, il a une mission : celle de buter. C’est notre ouvreur. Il a fait son boulot contre Clermont et contre Toulouse, mais je l’ai connu meilleur dans le jeu…

Ressentez-vous une grosse attente, à Toulon, autour du Bouclier de Brennus ?
Bien sûr, mais pas plus que durant toute la saison…

Avoir déjà remporté un titre, celui de H-Cup, c’est un avantage avant de disputer la finale du Top 14 ?
Peut-être, mais moi, je ne parviens pas vraiment à m’en rendre compte. Les joueurs sont mieux placés que moi pour en parler. Je les sens sérieux, impliqués. Mais moi, je ne sais pas si c’est un avantage. En tout cas, ça n’a pas d’impact sur l’entraîneur que je suis…

Le Bouclier de Brennus, c’est plus fort que le titre de champion d’Europe ?
(sec) Attention, il ne faut pas réduire le titre européen ! L’Europe, c’est grand… Il ne faut pas galvauder ce titre (silence)… Mais à titre personnel, quand je suis né au rugby, il n’y avait que le Bouclier de Brennus. Et c’est vrai que c’est fort.

Justement, quelle est l’ambiance, en ce moment, au sein de votre équipe ?
Je sens une grande camaraderie entre les joueurs. Il faut donner toute sa signification à ce mot. Samedi, ils vont jouer les uns pour les autres, ils sont copains et ce sentiment s’est renforcé au fil de la saison.

Le pilier néo-zélandais Carl Hayman, forfait contre Toulouse en demi-finale, il y a une semaine, sera aligné, samedi ?
Oui. Il va bien. Nick Kennedy (deuxième-ligne) aussi… Tout le monde s’est entraîné normalement.»

Source: lequipe.fr

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