Bernard Laporte réagit à son procès en appel : « Je sais ce qu’on a fait et ce qu’on n’a pas fait »
Bernard Laporte réagit à son procès en appel : « Je sais ce qu’on a fait et ce qu’on n’a pas fait »
Le lundi 31 mars 2025 à 12:24 par David Demri
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Condamnés le 13 décembre 2022 pour une affaire de corruption et trafic d’influence liant les deux hommes, le président de Montpellier Mohed Altrad et le directeur sportif Bernard Laporte ont décidé de faire appel.
La semaine dernière, nous apprenions que les deux hommes sont convoqués du 1er au 5 décembre prochain, à Paris, pour ce procès en appel.
Interrogé via Midi Libre, Bernard Laporte a brièvement réagi. Extrait:
« On l’attendait, elle est tombée. On ira. C’est tout. Encore une fois, je sais ce qu’on a fait et ce qu’on n’a pas fait. »
Rappel des faits :
Alors président de la Fédération française de rugby, Bernard Laporte avait été jugé coupable d’avoir rendu une série de décisions favorables au groupe Altrad après avoir perçu 180 000 euros en mars 2017. Un contrat d’image qui, selon la justice, n’avait jamais été exécuté.
En conséquence, il avait écopé de deux ans de prison avec sursis, d’une amende de 75 000 euros et d’une interdiction d’exercer toute fonction dans le rugby pendant deux ans.
Refusant cette condamnation, Bernard Laporte avait immédiatement fait appel, ce qui a eu pour effet de suspendre l’application de la peine. Il demeure donc libre d’exercer des fonctions dans le rugby en attendant un nouveau jugement.
Dans cette même affaire, l’homme d’affaires Mohed Altrad, propriétaire du Montpellier Hérault Rugby, avait lui aussi été condamné. Reconnu coupable, il avait écopé de 18 mois de prison avec sursis, de 50 000 euros d’amende et d’une interdiction de gérer une entreprise pendant deux ans.
Après plusieurs jours de réflexion, Mohed Altrad et sa défense avaient à leur tour décidé de faire appel, suspendant ainsi l’exécution de cette peine.
Si les condamnations avaient marqué un tournant dans le rugby français, la suspension des sanctions en raison des appels laisse l’affaire en suspens. Le dossier devra être rejugé, et les débats judiciaires risquent encore de faire couler beaucoup d’encre dans les mois à venir.
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