Bernard Laporte: « On vit comme une famille »

Bernard Laporte: « On vit comme une famille »

Le mardi 22 juillet 2014 à 8:56 par David Demri

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bernard-laporte-se-souvient-des-france-argentine-qu-il-a-vecLors d’un long entretien accordé à Var-matin, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte est revenu sur les émotions que lui ont procuré les deux titres décrochés la saison dernière.

Il avoue que ces scènes de liesse dans les rues Toulonnaises vécues le dimanche 1er juin resteront graver dans sa mémoire. Selon lui, ses joueurs ne s’en rendent pas encore bien compte. Extrait:

« Je suis parti en vacances avec beaucoup d’émotions. Ce vécu de fin de saison avec les deux titres et notre retour à Toulon avec ces milliers de supporters seront toujours gravés. Les joueurs, eux, ne s’en rendent peut-être pas vraiment compte. Ça viendra avec le temps. Ce sentiment du travail accompli après une saison compliquée est merveilleux. L’accueil a été énorme. Les Toulonnais avaient cette fierté d’être champions de France. Apporter ce bonheur à une région, on ne peut pas faire mieux. »

Bernard Laporte avoue que tout n’a pas été facile. Il explique même qu’il aurait très bien pu jeter l’éponge en février. Fort heureusement, l’équipe a su mettre un coup de collier pour redresser la barre. Extrait:

« Les blessures sérieuses de plusieurs joueurs (Sheridan, Masoe, Fernandez Lobbe), ma longue suspension… on ne saura jamais si c’était un mal pour un bien. Mais une chose est certaine : à partir du mois de février un vent de révolte a soufflé sur l’équipe. »

Concernant l’arrêt de Jonny Wilkinson, le manager Toulonnais est conscient qu’il sera bien compliqué de remplacer le joueur, mais également l’homme. Il compte énormément sur Frédéric Michalak pour se relancer au poste de numéro 10, mais aussi sur Matt Giteau. Extrait:

« Des joueurs comme Wilkinson, il n’en existe pas beaucoup. Il va falloir remplacer l’homme, le capitaine et le joueur. La barre est haute. Mais j’ai un groupe très pro comme l’exige le rugby d’aujourd’hui. Fred (Michalak) sait qu’un challenge énorme l’attend. Des garçons comme Giteau, déjà très affûtés, sont bosseurs. J’ai une belle ossature et des certitudes. »

Bernard Laporte est également revenu très brièvement sur son coup de gueule envers l’arbitrage, suite à la défaite à domicile contre Grenoble. Extrait:

« Il était en tout cas spontané. Et je crois que ça a fait avancer les choses. Professionnaliser le corps arbitral est une nécessité. Je suis content d’avoir rencontré M. Cardona. Les arbitres sont seuls. Ce n’est pas simple, ils ont la pression. »

Pour conclure cet entretien, Bernard Laporte n’a pas hésité à utiliser des mots forts pour qualifier ce qu’il vit au quotidien avec l’équipe du Rugby Club Toulonnais. Il évoque une véritable famille au sein du club. Extrait:

« On a un groupe qui vit bien. Cet état d’esprit, on doit l’entretenir. On vit comme une famille. Il y a de la bonne humeur, des rires, parfois des engueulades. Ce sont autant de preuves d’amour. Je suis contre l’autoritarisme. Quand il l’a fallu, on s’est dit des choses qui sont restées entre nous. Si on n’est pas content de venir à l’entraînement, il n’est pas possible d’être bon sur un terrain. »

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