Interrogé dans les colonnes de La Provence, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte a évoqué son départ du RCT à l’issue de la saison.

Ce-dernier avoue avoir vécu beaucoup d’émotion à Toulon. Il explique tout simplement s’être régalé à Toulon. Extrait:

« Le RCT, ce n’est pas un club neutre. J’ai connu le Stade Français. Je l’adore, mais j’y ai vécu des choses complètement différentes. À Paris, on ne vit pas le rugby de la même façon qu’ici. En fait, j’ai connu les deux extrêmes : l’effervescence, la passion et l’enthousiasme à Toulon, la neutralité à Paris. Sincèrement, j’ai aimé les deux. Mais sur un plan affectif et émotionnel, j’ai été beaucoup plus touché à Toulon. J’étais là pour redresser une équipe qui était dans la difficulté. Ensuite, je ne savais pas du tout ce qu’on allait vivre. Finalement, c’est la rencontre avec de grands joueurs et un groupe fantastique qui a favorisé l’osmose. On s’est régalés. On a beaucoup gagné et cela a donc créé énormément de liens. »

Au départ, Bernard Laporte ne pensait pas entraîner le Rugby Club Toulonnais durant cinq saisons. Maintenant, il affirme avoir quelques regrets. Extrait:

« Initialement, je pensais faire deux ans, comme c’était prévu. Ensuite, c’est comme ça, on se pique au jeu. Je m’y suis plu d’emblée et je m’y plais toujours. Si vous me demandez si j’éprouve des regrets de partir, je vous réponds oui, c’est une évidence. Ce serait malhonnête de dire le contraire. Mais j’ai un autre challenge qui m’attend. »

Par ailleurs, le coach Varois affirme qu’il se retrouve dans la mentalité Toulonnaise. Extrait:

« Un jour, un joueur a dit : ‘Bernard est fait pour Toulon’. Avec le recul, c’est vrai. Je me plais dans cette passion, parfois dans cette exagération caractéristique de la Méditerranée plus généralement et de Toulon pour le rugby plus particulièrement. D’ailleurs, je fais moi-même partie des gens excessifs et c’est à cause ou grâce à ça que j’ai tout connu. »

Pour conclure, Bernard Laporte n’écarte pas l’idée d’entraîner à nouveau dans le rugby, un jour. Extrait:

« Je ne dis plus ‘jamais’. Je l’ai dit une fois. À cette époque, j’avais affirmé que je n’entraînerai plus jamais. Et vous voyez que ça n’a pas fonctionné. Le 3 décembre, si je suis élu, j’arrêterai d’entraîner. Si je ne le suis pas, je verrai. Je n’écarte rien. »