La 5e place de la France

« On ne peut pas se contenter de dire qu’on est sur un nouveau projet. Les Anglais sont sur quoi ? C’était pire que nous. Ils sont arrivés, ils ont défoncé tout le monde, ils ont gagné. Ce n’est pas la place de la France. C’est inadmissible. On attendait tout. De la rébellion après cette Coupe du monde. On dit nouvelle équipe. Si on me parle de Maxime Machenaud ou de François Trinh-Duc, ce sont des joueurs qui connaissent le niveau international depuis longtemps. Il y avait de l’expérience dans cette équipe. Il y avait 5-6 jeunes, mais aussi beaucoup d’expérience. On termine 5e. On ne peut pas se satisfaire de ça. Il faut redoubler d’efforts dans le travail individuel pour apporter plus à l’équipe de France. »

Le Grand Chelem anglais

« Les Anglais l’ont mérité. Sur le terrain, il n’y avait pas photo. Bravo. Ça veut dire qu’il y avait du potentiel dans cette équipe. Ils avaient fait un très bon tournoi 2015. Ils sont venus enfoncer le clou avec le retour de joueurs cadres à commencer par le talonneur-capitaine Dylan Hartley. C’est un compétiteur. Il amène cet esprit de la gagne. »

Le jeu français

« On est une équipe de contre. Comme on l’a souvent été. On peut poser des problèmes. De temps en temps, on s’appuie sur une défense de qualité comme au pays de Galles (défaite 19-10). On peut récupérer des ballons. On a un point fort, ce sont les mauls. Mais quand le jeu prend de la vitesse, de l’envergure, on a du mal à construire, on est maladroit. Au niveau de l’organisation, on se demande ce que l’on cherche réellement à faire. Sept essais en cinq matches, ce n’est pas possible. »

Maxime Machenaud

« Il s’est imposé. Il n’a pas débuté le tournoi. Il était dans l’antichambre. Il s’est imposé, avec en plus une corde à son arc énorme, c’est un buteur de niveau international. »

Source: rmcsport.com