Bernard Laporte vous donne rendez-vous en vidéo pendant la Coupe du monde, sur RMC Sport. Pour son « Before », avant les matchs de l’équipe de France. Et son « After », après les rencontres des Bleus. Pour l’entrée en lice du XV de France samedi soir à Twickenham face à l’Italie (21h), l’ancien sélectionneur tricolore est très confiant. « Je suis convaincu qu’on va faire un gros match », explique « Bernie », qui place les joueurs de Philippe Saint-André parmi les favoris de la compétition.

« Il faut bien démarrer »

Le manager de Toulon se rappelle aussi de la dynamique que peut créer un premier match de Coupe du monde. Positive, en 2003, grâce à la victoire contre les Fidji (61-18). Négative, en 2007, à cause de la défaite contre l’Argentine (12-17). « Il faut bien démarrer, bien battre ces Italiens. Comme ça, on se mettra dans une position favorable. »

Voici l’avis de Bernard Laporte:

« Je la sens bien cette équipe de France. On est dans une poule qui est relativement simple. Il y a deux grosses équipes, dont une grosse surtout: l’Irlande. L’Italie est quand même beaucoup moins performante que l’équipe de France. Je pense que ça se passera bien en poule. La finale se jouera sûrement lors du dernier match de poule entre la France et l’Irlande à Cardiff. Le premier aura la chance de rester à Cardiff et de jouer son quart de finale là-bas contre le deuxième de la poule de la Nouvelle-Zélande, ce sera soit la Nouvelle-Zélande soit l’Argentine. Je suis persuadé que l’on va faire un gros match contre l’Italie. Il y a sept équipes qui peuvent gagner la Coupe du monde et l’équipe de France en fait partie. En 2003, quand on gagne contre les Fidji de 40 points pour notre premier match, on créé une certaine dynamique. Quand on perd le premier match contre l’Argentine en 2007, on a de suite la pression de ne pas sortir des poules. Tu te sens rapidement en danger. Il faut bien démarrer, bien battre ces Italiens, puis on se mettra dans une position favorable. J’ai beaucoup de respect pour l’entraîneur de l’Italie qui est mon ami: Jacques Brunel. C’est l’un des meilleurs techniciens en France et en Europe, mais ça manque de joueurs de talent. Il y a un bon esprit, ce sont des latins, ils s’accrochent, mais à certains moments, il manque de la qualité à certains postes. Puis il leur manque leur stratège: Sergio Parisse. Ça fait beaucoup. »