Bernard Laporte: « On commence à savoir d’où vient toute cette histoire »

Bernard Laporte: « On commence à savoir d’où vient toute cette histoire »

Le dimanche 24 septembre 2017 à 12:55 par David Demri

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Sous le coup d’une enquête de l’Inspection générale, Bernard Laporte a reçu un soutien massif du rugby amateur. Et s’est montré très offensif à l’instant d’évoquer « l’affaire Altrad ».

Le rugby amateur venait d’adopter à une très large majorité (83,33%) une réforme touchant à la démocratisation de la fédération lors d’une assemblée générale quand il a acclamé Bernard Laporte, ému. Quelques minutes plus tard, le président de la FFR, en pleine tourmente et notamment soupçonné d’avoir influé sur la décision de la Commission d’appel pour réduire les sanctions contre Montpellier alors qu’il était lié par contrat avec son propriétaire Mohed Altrad, avait séché ses larmes.

Vous étiez ému à l’annonce du résultat. Vous l’avez vécu comme un vote de confiance de la part du rugby amateur ?
Bien sûr. C’est un véritable plébiscite dans une période où certains nous attaquent à tort et à travers. Les clubs amateurs sont avec nous, je les en remercie. Ils ont décidé de l’avenir du rugby français pour les 20 prochaines années, ils pourront en être fiers toute leur vie.

Le message, c’est : on continue le travail, malgré les vents contraires ?
Quand vous avez 83 % de votes positifs, il n’y a pas de vent contraire. Il y a juste trois ou quatre belliqueux (sic) qui veulent exister.

Dans quel état d’esprit êtes-vous alors que « l’affaire Altrad » n’est pas encore finie ?
Je prends tout ça avec beaucoup de sérénité. Une inspection générale a été nommée, jamais je ne perturberai l’enquête. Mais on commence à savoir d’où vient toute cette histoire…

D’où ?
(Il sourit) Vous le saurez, un jour. Je vous le dirai.

« Un manque de soutien, quel manque de soutien ? »

L’Equipe a évoqué cette semaine une rencontre avec Mohed Altrad à Montpellier en juin, au cours de laquelle il vous aurait demandé d’intervenir en sa faveur auprès de la Commission d’appel…
D’abord, la rencontre n’est pas réelle. Vous pensez que je suis assez stupide pour intervenir le lendemain de la réunion de la commission d’appel ? Si j’avais voulu intervenir, j’aurais pu le faire 10 jours plus tôt. Il n’y a eu aucune pression de la part de Mohed Altrad, et aucune de ma part envers la commission.

Mohed Altrad cristallise beaucoup de rancoeurs dans le rugby pro en donnant le sentiment de vouloir tout acheter dans le rugby français !
J’aime beaucoup l’homme, et quand un homme dit « je vais donner entre 60 et 80 M€ pour le monde amateur », moi je lui dis merci.

Vous êtes lundi à Londres afin de défendre le dossier français pour l’organisation du Mondial 2023, êtes-vous confiant ?
Confiant, je le suis toujours.Les adversaires, l’Irlande et l’Afrique du Sud, sont de qualité. À nous d’être meilleurs. C’est un moment important.

Source: leparisien.fr

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