Le manager Toulonnais Bernard Laporte s’est entretenu avec les journalistes du Midi Olympique. A cette occasion, l’entraîneur Varois est revenu sur divers sujets. Extrait:

Il souhaite désormais faire passer sa vie de famille avant tout:

« Je ne regarde jamais les matchs en direct. Pour bouffer du rugby, j’ai toute la semaine… Je ne veux pas sacrifier ma vie familiale une seconde fois. J’ai longtemps vécue en égoïste.  Je ne me suis pas assez occupé d’eux et je le regrette. Je ne ferai plus les mêmes erreurs. Je ne suis pas l’émotif que l’on croit. Je viens de l’Aveyron, j’ai les pieds sur terre. Je connais le prix de la vie. Je venais de fêter le dernier jour de mon service militaire. J’avais 21 ans et je jouais déjà à Bègles. J’ai pris un platane à 120 kilomètres heure, je suis resté des jours dans le coma et je sais, désormais, ce qui est important et ce qui ne l’est pas. »

Le discours musclé qu’il a adressé à Danie Rossouw:

« Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre. J’ai été dur avec Danie. Et il a fini par l’accepter parce que c’est un champion. Mais je n’ai jamais manqué de respect à qui que ce soit. »

Lorsqu’il souhaite enlever la pression autour de ses joueurs:

« J’ai le devoir d’enlever la pression à mes joueurs. Quand André Boniface s’en prend à Mathieu Bastareaud je monte au créneau. Foutez la paix à mes enfants ! C’est un pare-feu autour de mon groupe. »

Son coup de gueule contre les phases finales à Lille:

« Vous ne me parlez pas de l’intérêt de ces phases finales disputées à 1 000 kilomètres de trois des villes demi-finalistes ? On a enlevé le bonbon de la bouche aux supporters toulonnais, tout ça pour jouer dans un stade dépourvu d’ambiance, devant 90 % de spectateurs neutres. »

Sa volonté de supprimer les phases finales du Top 14:

« Le Top 14 est assez long comme ça. Le premier de la phase régulière devrait être sacré champion de France, point barre. »