Interrogé dans son émission Direct Laporte sur RMC, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte est revenu sur l’admiration qu’il porte au public Varois.

Selon lui, le RCT est réellement un club à part. Il précise d’ailleurs qu’avec Vincent Moscato, ils souhaitaient ressembler aux joueurs du Rugby Club Toulonnais lorsqu’ils évoluaient à Bègles. Extrait:

« L’histoire est marrante car avec Vincent Moscato, nous jouions à Gaillac et nous vivions à 50 km de Toulouse. Il y avait une génération avec Manu Diaz, Jérôme Gallion, Bertrand Gallion, les frères Herrero. Et nous, on se prenait pour des Toulonnais alors qu’on avait la meilleure équipe à côté de nous qui était Toulouse. On voulait les imiter, on voulait faire comme eux. Ils ne nous laissaient pas indifférents. La vie fait qu’en 1991, on est allé à Mayol jouer un match difficile car c’était la dernière de Daniel Herrero. C’était un match qui est resté dans les annales, mais pas en terme de jeu. Même quand tu le revois, tu te dis qu’il faut vraiment être stupide pour délivrer ce genre de match. Mais avec Vincent Moscato, on les badait ! Ils sont tellement différents ! »

Par ailleurs, Bernard Laporte a expliqué que Toulon était un club hors du commun. Il estime que les supporters Varois ne souhaitent pas être aimés, ils veulent simplement être Toulonnais. Extrait:

« Depuis petit, j’entends dire de partout que c’est la mafia… Oui, ils sont différents car ce sont des méditerranéens. On attribue beaucoup à Toulon et peu à Montpellier ou à Perpignan. Ce n’est pas la même chose. Toulon, c’était toujours un club qui est hors du commun. Mais c’est leur force ! Quand je suis arrivé, tout le monde me disait que personne n’aimait Toulon. Et moi, je leur disais d’arrêter d’être parano. Mais je crois qu’ils ne veulent pas être aimés. Au fond d’eux, ils n’ont pas envie d’être aimés. Ils ont envie d’être eux, d’être Toulonnais ! »