Invité de l’émission Rugby & Cie sur Sud Radio ce mercredi soir, le manager toulonnais s’est exprimé sur cette finale si particulière. « On aborde la finale avec toute la concentration qu’il faut. Clermont est une des meilleures équipes en Europe. On a l’habitude c’est notre troisième finale en cinq ans. Mais ce n’est pas vraiment un avantage. Les joueurs sont gonflés à bloc, ça monte petit a petit, il y a de l’application à l’entraînement. Je suis très content d’être en finale. On doit être habité par l’envie de la gagner. Je prends cette finale avec beaucoup de recul, c’est l’expérience qui parle ».

L’ancien entraîneur du XV de France a déjà connu cette situation. Il décrit l’approche de cette finale : « Les mots sont différents, les contextes sont différents. Là, c’est la fin de carrière de Botha, de Williams, de Heyman. C’est une petite cassure sentimentale. On va en parler encore. Carl est un exemple, il ne parle pas beaucoup, il ne se met pas en avant mais quand il prend la parole on l’écoute, il est juste. Carl était celui qui s’approchait le plus de la mentalité de Wilkinson pour être capitaine. L’équipe me surprend encore. On a des joueurs âgés, six ont 36 ans. Mais il y a toujours cette volonté d’aller chercher les choses. C’est bien de voir cette envie. La bête blessée se rebiffe comme on a pu le voir en demi-finale, même à 14. Il y a de la valeur et de la force dans cette équipe ».

Une équipe qui vise un triplé historique en Coupe d’Europe. De son côté, Clermont espère remporter sa première étoile. Les Clermontois avaient notamment perdu en finale en 2013 contre…Toulon. « Clermont, dans la performance, ils sont toujours là. En championnat comme en coupe d’Europe. Sur les dix dernières années, Clermont est numéro 1 en France. Je sais qu’ils sont aussi bons qu’en 2013. Meilleurs ? Je ne sais pas », a confié Bernard Laporte.

Source: sudradio.fr