😉 “Jonny Wilkinson : A Rugby Legend Retires”… Débat philosophique ou des battements de cœur ?…

Et ben, ça y est, mon Nanard !… Le Sphinx de la Rade est enfin sorti du silence…Mon avis ?… Ouf, faut me laisser le temps !… 10 mn, ça va ?… Non, sérieux, je n’peux pas… Vous insistez ?… Vraiment ? Bon d’accord !…

Moi-même (je pouffe !) :
« Pardon ?… Ce que je pense de la fin de carrière du joueur Wilkinson ?… Oh, vous avez vu ? Un oiseau mort… Non, ne regardez pas en l’air, pitin. Il est mort !…Je sais, c’est nul… « You talkin’ to me ? Who that hell you talkin’ ? You talkin’ to me ?… Clic-clic»… Comment ? Je n’imite pas bien De Niro ? C’est tout pourri en fait !… Bon, Ok, Ok, Ok, Ok !… Joe Pesci dans « L’Arme fatale » ?… Non plus !… Mais c’est vraiment sûr de sûr qu’il arrête ?… Aaah ouaais ? Dooonc ?… Mais il peut prendre une licence de joueur. Au cas où… Oui ?… Devenir coach aussi ?… Oui ?… Rhâaa, j’ai bon, pitin ? J’ai bon ?…».

Vox Populi (grosse pouf !) :
« Oh mec, t’arrêtes de psychoter maintenant Et tu ouvres grand les esgourdes… IL ARRÊTE VRAIMENT SA CARRIERE DE JOUEUR !… Les messieurs et dames te demandent, éventuellement, ce que tu en penses. Alors vas-y, on t’attend !…».

Moi-même, again (pouf-pouf !) :
« Oulah, doucement !… C’est bon !… Aaah, vous êtes là ??… Oh, pitin !… Voilà une question qu’elle est bonne… Alors sincèrement coincé entre mélancolie et sérénité, coup de blues et bonheur incomparable d’avoir connu un type pareil… Eh bé, j’en sais foutrement rien ! Nous voilà bien avancé, mon Néné… ».

Bon, sérieu… sement limbé !… L’hagiographie étant ici proscrite – il détesterait ça – voilà plutôt ce que ça m’inspire en l’instant… Un air de « sodade », mêlée d’espoir et de douceur… Bercé par le chant de Cesària Evora alors que j’écris ces quelques mots. Accompagné d’un cristal de « Château Rêveur »…

« Tu peux partir tranquille, Jonny,
Mais toujours revenir, indéfiniment.
Et si tu restes près de nous,
Seul maître de ton destin et capitaine de ton âme,
Jamais l’esprit de la Rade ne pâlira.
Tu peux partir, sans te retourner sur ton aura
Etoile sage d’Ovalie brillant au firmament,
Jamais dans l’obscurité tu ne disparaîtras.
Ni dans les abîmes de l’oubli ne plongeras.
Par tes rêves, tes actes, tes silences,
Ou tes rares bruits et refus,
Tu nous as enchanté, guidé, émancipé.
Tu peux partir tranquille ou rester, Jonny.
Mais jamais après toi, le vide ne nous aspirera,
Tel un fantôme, envahissant et tenace.
Et dans le sillage de ta volonté,
Les enfants de « Soleil », de la révolte toulonnaise
A jamais te seront gré.
Semées en graines de promesses
Pour les futurs enchanteurs,
Tes gouttes de sueur une à une recueillies,
S’illumineront pour eux sur le pré
Afin d’enflammer cette terre sacrée de Mayol.
Tu peux partir tranquille ou rester, Jonny.
La fierté nouvelle du peuple « Rouge et Noir »
Fera barrage contre les ressacs hostiles.
Ta spiritualité fait corps avec la ferveur
De tous les supporters, solidaires
Tu peux partir tranquille ou rester, Jonny.
Inclassable moine guerrier.
Pour tes combats, tes joies ou indicibles peines.
Et fort d’une estime éternelle,
Ton nom à jamais sur notre ciel inscrit
En lettres d’or et de feu
Toujours rimera avec dignité, humilité, talent et foi »

Merci à jamais, Monsieur Wilkinson.

Voilà, les amis…. Allez Toulon. :-* :-* 🙁 :beer: