Lors d’un entretien accordé au site votrecoach.fr, le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte est revenu sur une anecdote qui s’est déroulée en 2003, lors de la Coupe du monde en Australie.

Cette anecdote concerne notamment Sébastien Chabal, victime d’une journaliste qui a voulu faire les gros titres dans la presse, en accentuant l’ampleur des propos tenus. Extrait:

« Chacun fait son métier. L’agent fait son métier, le média fait son métier… Le média, il a envie de phrases chocs. J’ai un exemple bien précis: en 2003, à la Coupe du monde en Australie, je me suis mis en colère contre une journaliste car elle faisait un entretien avec Sébastien Chabal qui n’était pas dans la liste des 23 et elle lui demande si c’est dur d’attendre jusqu’à samedi, et lui dit qu’il serait mieux chez lui. Sébastien Chabal lui répond que oui, sa femme lui manque, que ça fait cinq semaines qu’il est là, et que jusqu’à samedi il serait donc inutile et qu’il serait mieux chez lui. La journaliste met cela en gros titre. Les 23 joueurs qui jouent, ils se disent quoi ?  Ils se disent que si ça ne lui plait pas, qu’il se casse. Tu peux rapidement mettre un collectif en péril. Donc j’ai été obligé de remettre les points sur les « i ». Et il a répété qu’il n’avait pas dit cela. Il m’a expliqué qu’il lui tardait samedi pour postuler au match d’après. Je n’ai jamais été fâché avec Sébastien. Parfois il ne jouait pas car je pensais que ce n’était pas le meilleur, et parfois il jouait car je pensais que c’était le meilleur. C’est comme ça. Ce n’est pas un mec qui a un mauvais ego. C’est un mec qui a du tempérament, du caractère, c’est un compétiteur, il a de la force. Mais dans un groupe, c’est un mec adorable. Il ne fait jamais d’histoire. »