Bernard Laporte : «Il faut gagner pour garder Paris à distance»
Bernard Laporte : «Il faut gagner pour garder Paris à distance»
Le samedi 27 décembre 2014 à 18:18 par David Demri
7 Commentaires
Publicité
Le choc de la première journée retour du Championnat (dimanche, 21h00) entre le Stade Français, troisième, et Toulon, leader, est surtout l’affrontement de deux styles bien différents.
Pour un sommet, d’entrée de phase retour, s’en est un: leader versus troisième. Au-delà de l’approche comptable, c’est dans le domaine du jeu que ce choc mérite d’être suivi. Chacun regrette que les styles se mondialisent, nivelés par la multiplication des collisions frontales, tandis que ce match entre le Stade Français et le RC Toulon ne manque pas d’aspérités.
1. Les deux limites de Toulon
Laporte : «Il faut gagner pour garder Paris à distance»
Côté Toulon, double champion, deux constatations: la première, c’est que les Varois ne jouent que quarante minutes, généralement la seconde période, après s’être fait engueuler dans le vestiaire par leur manager, Bernard Laporte. C’est suffisant pour l’emporter à domicile mais un peu court à l’extérieur. Toulon a remporté trois rencontres en déplacements mais a perdu à Castres, au Racing-Métro et à Toulouse. Face aux gros calibres, le RCT ne s’impose pas lorsqu’il voyage.
Le second constat tient à son jeu: peu de conservation du ballon, beaucoup de contres. A l’extérieur, Toulon laisse l’adversaire conduire le match, se concentre sur sa défense et procède par accélération après avoir identifié la faille. Ça passe face à des équipes ordinaires (Bayonne, Oyonnax, Brive) mais pas partout.
Battus à l’aller à Mayol (24-28, 5e journée) à cause d’un déficit de précision dans les tirs au but, les Varois se déplacent à Jean-Bouin «avec la volonté de faire un gros match, dixit Laporte. Ça reste particulier car il s’agit d’une équipe qui a gagné chez nous, qui est en avance sur son tableau de marche. Si on veut garder le Stade Français à distance, il faut gagner.» Généralement, le RCT inscrit deux essais à l’extérieur et récolte peu d’occasions de tenter des buts. Sera-ce suffisant pour s’imposer, dimanche soir? On peut légitimement en douter.
2. Parisse bonifie le Stade Français
Le Stade Français, seul club invaincu à domicile.De son côté, au terme de la phase aller, le Stade Français s’enorgueillit d’être le seul club invaincu à domicile. Il y inscrit quatre essais et trois buts de pénalité en moyenne, ce qui oblige l’adversaire à élever son total de points à trente pour espérer l’emporter. Ces données ont leurs limites. C’est dans le jeu que le Stade Français diffère de Toulon, avec un style alerte basé sur la multiplication des temps de jeu, aidée par la libération rapide du ballon dans les rucks. L’alternance est aussi une des caractéristiques du Stade Français: succession de passes courtes dans l’axe et de passes longues vers l’extérieur.
Le troisième-ligne centre argentino-italien Sergio Parisse, plaque tournante du jeu parisien, bonifie presque tous les ballons. Et comme le RCT, en l’absence de Steffon Armitage (blessé à l’épaule) et de Chris Masoe, remanie sa troisième-ligne en encadrant Gorgodze par Bruni et Vosloo, trois joueurs sans histoire commune, en quête de temps de jeu cette saison, l’avantage penche du côté des dynamiteurs parisiens.
Source: lequipe.fr
Publicité
7 Commentaires
Encore une fois j’aimerais me tromper mais dans tous les grands RDV, c’est à dire dans les rencontres importantes le RCT n’a jamais gagné. Je ne vois pas comment il pourrait gagner contre le STADE FRANCAIS alors que c’est une équipe qui joue en confiance et qui a de la réussite……
Ah oui mince, j’avais oublié qu’on a gagné le bouclier face à La Seyne et les deux H-Cup face à Aix.
Il est bien évident que je parlais de la saison 2014/2015……….
Effectivement, la précision change tout…l’Ulster, Clermont, Leicester, Montpellier, Les Scarlets…sont des petits clubs comparés aux grands Stade français, CO,…
Effectivement, la précision change tout…L’Ulster, Clermont, Leicester, Montpellier, Les Scarlets…sont des « petits », et, ces rencontres sans importances.
Le RCT n’a pas gagné un seul grand match cette saison ? ah bon ?
Il est gentil Nanard, bien sure qu’il ne peut pas dire « on y va pour perdre » mais au vu de la compo qu’il a pondu, on va en prendre 30 !!!