Bernard Laporte: « En mêlée ? Non, il n’y avait rien du tout ! »

Bernard Laporte: « En mêlée ? Non, il n’y avait rien du tout ! »

Le mardi 7 avril 2015 à 10:27 par David Demri

6 Commentaires

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TOULON_LAPORTE_191111C’est le petit hic de la troisième qualification d’affilée du RCT en demi-finale de Coupe d’Europe. Une petite épine dans le pied des première ligne toulonnais qui pourraient, si cela se reproduit, coûter cher.

Face aux Wasps, le pilier gauche, Alexandre Menini, a été pénalisé quatre fois sur mêlée fermée (plus un coup Franc) par l’arbitre irlandais, George Clancy.

« Une fois j’étais soi-disant en arrière, une fois j’étais mal lié, une fois j’écroulais paraît- il », affirmait à la fois agacé et frustré l’international au sortir des vestiaires. À la mi-temps, alors que Laporte ou Delmas pouvaient légitimement choisir de le remplacer par Xavier Chiocci, ils choisissaient finalement de le maintenir, quitte à risquer de voir l’arbitre le pénaliser d’un carton jaune pour faute technique répétée.

« Non, il n’y avait rien du tout ! », pestait Bernard Laporte en sortant des vestiaires, après une explication avec l’arbitre. « Il faudrait que les juges de touche interviennent plus souvent dans ce secteur et qu’ils signalent les fautes. Le droitier des Wasps (Lorenzo Cittadini) était au-delà des limites à chaque fois. Il souffrait et c’est nous qui étions sanctionnés » poursuivait- il toujours sur le même ton.

« JE NE CHERCHE PAS À FUIR MES RESPONSABILITÉS »

Présumé coupable, Menini profita de la mi-temps pour demander à ses partenaires de ne plus pousser par crainte de voir le bras de Clancy se lever à chaque entrée en mêlée.

« Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités, et je vais bien revoir chaque mêlée à la vidéo, mais j’ai l’impression que j’étais dans son viseur. Quoi que je fasse, il sifflait ! » argumentait Alexandre Menini.

Le pilier toulonnais avait pourtant réussi à s’adapter à l’arbitrage déjà tatillon dans ce secteur de jeu du directeur de jeu lors du dernier France – Argentine en novembre dernier. Dimanche soir, il plaidait non coupable et son incompréhension semblait sincère.

Menini devra toutefois faire attention à ne pas se retrouver dans le viseur des arbitres, notamment en demi finale. C’est ce genre de stigmatisation qui a coûté à un de ses concurrents, Thomas Domingo, sa place dans le groupe France. Et c’est Menini qui en avait profité pour s’installer chez les Bleus.

Source: Midi Olympique

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6 Commentaires

  1. jocolombe 7 avril 2015 at 10h- Répondre

    Ah quand même c’est bien qu’on le dise !!!!
    Les wasps des qu’ils prenaient le jus reculait pour écroulée la mêlée :pissedoff: :reallypissed:

  2. Garoufet 7 avril 2015 at 11h- Répondre

    Le droitier des Wasps était en permanence couché sous la mêlée, sans jamais se faire pénaliser, incroyable à ce niveau!!! Surtout qu’on le voyait bien tomber sur son épaule extérieure, preuve qu’il prenait la foudre… De mémoire, il n’y a qu’une seule mêlée où Menini a perdu ses appuis (la 2ème je crois), mais pour le reste toutes les décisions arbitrales m’ont semblé contraires à la pression que nos gros mettaient sur leurs adversaires!!

  3. Gilles Technique 7 avril 2015 at 11h- Répondre

    Effectivement on a pu constater un arbitrage étrange en mêlée!
    Si deux (Une Ménini, une autre ou Armitage se désolidarise avant la sortie du ballon)) des pénalités, à l’encontre de Toulon, me semblent justifiées, sur les autres nous avancions significativement et avons été sanctionnés. A n’y rien comprendre!

    Ensuite avec leur droitier remplaçant, c’était encore plus étrange car on l’a vu rouler sous la mêlée dans une position très inconfortable voire dangereuse!

    La bonne note finale c’est qu’avec la rentrée de Kéké, il n’y avait plus de discussion possible il a carrément fait exploser ce droitier contorsionniste!

    Cela dit je reste un peu inquiet sur Ménini, il est à court de rythme c’est évident, mais je n’ai pas vu de gros progrès avec son match précédent! A lui de me faire mentir contre Grenoble, c’est tout le mal que je lui souhaite!

    A noter la très bonne rentrée d’Orioli, si souvent critiqué, sérieux, appliqué en touche, et un décalage sur un pas pour Ali, à montrer dans toutes les écoles de rugby!

    Ce garçon est intelligent et ne se trompe pas sur ses objectifs qu’il franchit les uns après les autres.
    Ca fait plusieurs rentrées où il est irréprochable sur les touches, ça va le mettre en confiance car ça devait commencer à lui peser.

    Cela dit je pense qu’on verra Burden et Orioli à Grenoble, Guirado devrait souffler un peu.

    Allez les minots, Allez Toulon.

    • starlette 7 avril 2015 at 16h- Répondre

      très bonne analyse gilles,com’d’ab 😉 :yes:

  4. Fafa2a 7 avril 2015 at 12h- Répondre

    Surtout quand ibanez ( un tout petit peu une reference ) ne comprend pas et meme est etonné des penalitées siflées contre toulon. Il y en a meme une ilpousse un petit cri, lartot lui demande ce qu il y a et. Il lui repond : bah j en sais rien, le droitier se fait tordre, sa tete fini dans les genoux de son talonneur, et il siffle contre toulon …. Je ne comprend pas. Le mec a quand meme presque tt gagné, tt lmonde est daccord pour direque c etait un des meilleur talon du monde et meme lui ne comprend pas la moitie des faites sifflees contre toulon

    • vince3004t 7 avril 2015 at 14h- Répondre

      J’étais dans l’aileron sud du stade et cette mélée a eu lieu sous nos yeux. Je n’avais absolument pas compris la décision de l’arbitre à ce moment là et en regardant le match en replay, je n’ai toujours pas compris la décision ! Les commentaires d’Ibanez sur ce moment précis m’ont fait très plaisir, parce que je me suis dit que ce n’était pas par manque d’objectivité que je ne comprenais pas !
      Cette décision est d’ailleurs pour moi un tournant du match. Je m’explique : il y aurait dû y avoir pénalité pour nous et donc potentiellement 25-6 pour le RCT et au lieu de ça, pénalité pour les Wasps qui leur permet de jouer une touche dans notre camp qui conduit directement à leur premier essai, donc 22-13 ! L’arbitre aurait pris une autre décision à ce moment-là, pas sûr que nous aurions perdu la deuxième mi-temps !