Candidat déclaré à l’élection pour la présidence de la Fédération française de rugby en 2016, Bernard Laporte compte plusieurs soutiens de poids dans le monde de l’Ovalie. Revue d’effectif.

Deux mois et demi après avoir créé la surprise en annonçant sa volonté d’enfiler le costume de président de la FFR en 2016, Bernard Laporte a enfoncé le clou ce lundi dans une longue interview à Midi Olympique. Le manager de Toulon, qui n’hésite pas égratigner l’actuel locataire du poste Pierre Camou ou le sélectionneur national Philippe Saint-André, cite ainsi deux patrons du Top 14 au nombre de ses soutiens : son président au RCT, Mourad Boudjellal, et celui du Racing Métro 92, Jacky Lorenzetti. « Ils doivent avoir droit au chapitre », assure l’ex-Secrétaire d’Etat aux Sports.

A ceux-là, il faut ajouter le président du Stade Français, Thomas Savare. Les trois hommes ne soutiennent pas ouvertement la réduction de l’élite française de 14 à 12 clubs, comme le préconise Laporte, mais ils savent qu’ils ont beaucoup à gagner dans l’affaire. Si le nombre d’équipes diminue et que le montant global des droits TV du championnat ne bouge pas (355 millions d’euros payés par Canal + pour la période 2014-2019, ndlr), la part perçue augmentera mécaniquement.

Galthié, son favori pour les Bleus

Laporte peut aussi compter sur un soutien important au sein de la Ligue, dont le vice-président est l’ancien président du Stade Français, Max Guazzini. Un homme avec lequel « Bernie » a conservé des liens très forts après ses quatre années passées à la tête du club parisien, ponctuées par un titre de champion de France en 1998. Guazzini souhaite ainsi que le XV de France ne soit pas défavorisé par un championnat trop long et plombé par les doublons. Ce qu’il avait expliqué à la fin du mois dernier à nos confrères de beIN Sport : « On va vraiment rentrer dans le lard des clubs maintenant, parce que ça suffit la solution de facilité. Si on veut une équipe nationale forte, il faut qu’on arrête. Les présidents raisonnent à court terme et sont en train de foutre le rugby en l’air. »

Autre homme de base dans la conquête de la Fédé : Fabien Galthié. Bernard Laporte en avait fait son capitaine du XV de France entre 2000 et 2003. C’est également lui qui l’avait fait venir au Stade Français, que l’actuel coach de Montpellier a mené jusqu’à son dernier titre de champion, en 2007. Laporte n’en fait pas mystère : Galthié est son favori pour prendre les Bleus en main s’il est élu président.

Source: rmcsport.fr