Benoit Paillaugue révèle ce qui l’a le plus marqué depuis son arrivée à Toulon
Benoit Paillaugue révèle ce qui l’a le plus marqué depuis son arrivée à Toulon
Le samedi 5 novembre 2022 à 1:07 par David Demri
11 Commentaires
Publicité
Arrivé au Rugby Club Toulonnais cet été en provenance de Montpellier, le demi-de-mêlée Benoit Paillaugue s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer sa décision de rejoindre Toulon.
Il affirme avoir rapidement été convaincu par le duo Pierre Mignoni – Franck Azéma. Extrait:
« J’ai senti des entraîneurs qui voulaient vraiment que je vienne. Ils m’ont expliqué que je serai un élément important et qu’ils voulaient des joueurs de caractère. J’ai perçu une volonté sincère et, comme je marche à la confiance, ç’a matché.
Je suis entré dans le vestiaire comme si j’en avais 22. Je suis arrivé sur la pointe des pieds, j’ai observé, respecté les leaders en place et l’écosystème du groupe.
Et je voulais d’abord gagner la confiance avant de m’imposer… Puis c’est bizarre mais j’avais peut-être une forme de lassitude mentale de toujours tout gérer à Montpellier. D’être dans les réunions leaders, de donner mon avis… À Toulon, des mecs étaient en place et je n’ai pas eu à me préoccuper de cela. Et ça m’a fait du bien de n’avoir la tête qu’au rugby. Bon, j’aurais probablement envie d’y revenir à un moment, j’ai d’ailleurs été intégré au groupe de leaders cette semaine (rires), mais cette période m’a permis de me recentrer. »
Il explique ensuite ce qui l’a le plus marqué depuis son arrivée à Toulon. Extrait:
« Ce qui m’a marqué en arrivant, c’est le poids de l’histoire. Tu vois des posters des joueurs, des présidents, des entraîneurs. Les anciennes gloires passent au centre d’entraînement et c’est un héritage qu’il faut respecter. On doit être fiers d’avoir la responsabilité de continuer à écrire cette histoire, qui fait l’essence des grands clubs. Montpellier est en train de l’écrire et Toulon doit la poursuivre, et ça se sent. »
Il précise ensuite s’entendre très bien avec Baptiste Serin. Extrait:
« On s’entend super bien, et ça nous fait du bien de bosser ensemble. On partage nos points de vue, on échange et je pense que ça lui permet de gérer moins de choses sur le poste. Puis vous savez, on parle le même rugby avec Baptiste. On se le dit souvent mais quand je vais voir un mec pour lui dire que je pense qu’il faudrait qu’il fasse ça, on me répond souvent: « Baptiste m’a dit la même chose. » On se ressemble dans la manière de jouer, on est très instinctifs et on s’entend très bien. »
Pour conclure, Benoit Paillaugue affirme pouvoir encore progresser et apprendre, même à 34 ans. Extrait:
« Il n’y a pas d’âge pour progresser. Et rencontrer de nouveaux joueurs te permet d’échanger sur ta vision du rugby, sur ta perception du poste. Bon, après il y a des bases où, avec l’âge, tu ne pourras plus progresser, comme la vitesse (rires). Mais ça te pousse à chercher d’autres solutions, c’est très riche. »
Publicité
11 Commentaires