Benjamin Urdapilleta explique pourquoi contrairement aux autres, il veut porter un protège-dents connecté !
Benjamin Urdapilleta explique pourquoi contrairement aux autres, il veut porter un protège-dents connecté !
Le jeudi 28 novembre 2024 à 17:26 par David Demri
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Les protège-dents connectés ont récemment fait leur apparition sur les terrains de rugby.
L’ouvreur Argentin de Clermont, Benjamin Urdapilleta évolue avec un protège-dents connecté justement.
Interrogé via L’équipe, ce-dernier a évoqué la particularité de ces nouveaux protège-dents.
Il ne le cache pas : ils sont moins confortables. Extrait:
C’est sûr qu’ils sont moins confortables : ils sont plus épais, moins souples que le modèle que j’utilisais avant, non connecté, et qui avait été entièrement conçu sur mesure. Désormais, il y a une puce à l’intérieur, sur le côté, et cela induit une gêne dans la bouche, même si un dentiste est venu au club pour voir ce qu’on pouvait améliorer. Mais à force de le mettre à l’entraînement et en match, on s’habitue et, aujourd’hui, c’est bien moins difficile qu’au début.
Alors que de nombreux joueurs refusent de les porter, Benjamin Urdapilleta explique pourquoi il a décidé d’en porter. Extrait:
Oui, j’ai choisi de l’utiliser pour deux raisons. D’abord, à cause du règlement qui dit qu’on ne peut plus rentrer après un choc si on ne le porte pas. Je n’ai vraiment pas envie de louper les dernières minutes d’un match important à cause de ça. Si je sors parce que je ne le porte pas et que la victoire se joue à une pénalité que j’aurais pu passer, je crois que je le vivrais mal !
Et puis, si vraiment cela permet de collecter des données qui aideront à diminuer les conséquences des chocs à la tête, c’est important de l’utiliser. Même si c’est un peu inconfortable, cela vaut le coup. Il y a une vie après le rugby, et tout ce qui peut servir à protéger la santé des joueurs doit être essayé.
Il réagit ensuite aux nombreuses critiques qui ont été émises par les joueurs sur ces nouveaux protège-dents. Extrait:
Il y a des joueurs qui râlent, et même beaucoup ! Il y a ceux qui disent que ce n’est pas confortable et ceux qui ne sont pas contents d’être plus ou moins obligés alors qu’ils ne l’étaient pas avant. Mais je pense que ça va passer. C’est un peu toujours comme ça quand il y a des nouveautés.
Il y a quinze ans, quand on nous a imposé de porter des boîtiers GPS pendant les entraînements et les matches, on trouvait ça gênant quand on tombait ; on ne trouvait pas forcément bien que toutes nos données soient enregistrées, on avait l’impression qu’on voulait nous surveiller ; les connexions ne se faisaient pas toujours… Aujourd’hui, plus personne n’en parle.
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