Beka Gigashvili explique comment il a réussi à se faire repérer en France
Beka Gigashvili explique comment il a réussi à se faire repérer en France
Le jeudi 24 septembre 2020 à 14:03 par David Demri
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Le pilier droit du Rugby Club Toulonnais, Beka Gigashvili s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer sa carrière et la manière dont il a réussi à se faire repérer pour jouer en France.
Tout a commencé en Géorgie, lorsqu’un ami lui parle de rugby, un sport qu’il ne connaissait pas. Extrait:
« Le service militaire est obligatoire en Géorgie. Il dure un an et trois mois. A la fin de mon service, je voulais reprendre la lutte et éventuellement m’engager dans l’armée. Mais je me suis fait un ami qui n’a pas arrêté de me parler de rugby. »
Il avoue avoir essayé, mais il ne connaissait absolument pas les règles. Extrait:
« Au début, j’étais un peu perdu, je ne connaissais pas les règles. L’entraîneur me disait : tu prends le ballon et tu cours tout droit ! Et c’est tout ! J’aimais trop rentrer dedans. »
C’est alors qu’un coéquipier lui conseille de postuler en France en envoyant des vidéos de ses matches, chose qu’il décide d’appliquer. Extrait:
« Un coéquipier qui était passé par la France m’a demandé pourquoi je ne tentais pas ma chance moi aussi. Il m’a dit de faire des vidéos et un CV. J’ai trouvé un ami pour m’aider à faire les montages et j’ai envoyé tout cela à une trentaine d’agents en France. »
Finalement, c’est Chambéry qui le recrute en 2015. Beka Gigashvili concède que ses débuts en France n’ont pas été faciles. Extrait:
« Je ne parlais ni anglais ni français. J’étais loin de ma famille et de mes proches. Je découvrais une nouvelle culture. Ce n’était pas facile. Puis j’ai appris à parler anglais. Mais au bout de trois mois, j’ai forcé pour le français car c’était un peu compliqué notamment pour les combinaisons. »
Malgré les difficultés rencontrées, Beka Gigashvili a persisté et a réussi à percer avec détermination. Le voilà devenu désormais une pièce maîtresse du Rugby Club Toulonnais. Chapeau !
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Lui c’est un bon ! Très content qu’on l’ai recruté !
bel exemple d’un travailleur immigré qui réussit sans demander la charité qu’on lui aurait refusée
C’est pas comme la famille Mulliez, qui pleure misère sans arrêt et qui ce réfugie en Belgique en empochant quand même les aides de la Nation et les dividendes des ses boutiques, avec au passage 1 400 licenciements alors que la COVID a gonflé le C.A. et les profits.
tu bosses à auchan ??
quel gaillard sur le terrain , quel combattant , c’est un véritable Rouge et Noir Toulonnais , son engagement est total et ne fait pas dans la demi mesure !!! une première ligne exemplaire
Son salaire ne doit pas être des plus élevé.Pourtant déçoit jamais…
va pas foutre la merde dans le SC si tu veux évoquer son salaire fait le braille
un trés trés bon ce georgien
Garçon sympathique qui aime jouer au Rugby et TOULON. Que lui demander de plus, sinon de continuer à nous faire plaisir sur le terrain et amener MAYOL à gronder sur chacune de ses actions…..Sacré bonhomme !