Bastareaud :«Faire simple»
Bastareaud :«Faire simple»
Le mercredi 6 février 2013 à 18:51 par David Demri
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Mathieu Bastareaud avait sûrement rêvé d’autre chose qu’une défaite pour son retour sous le maillot du XV de France. Mais le trois-quart centre ne s’attarde pas sur son cas personnel et a une idée de ce qu’il faudra corriger face au pays de Galles (samedi, 18 heures).
Mathieu Bastareaud, vous n’avez pas forcément vécu un retour rêvé en équipe de France.
Non, je suis forcément déçu, comme tout le monde. Mais mon cas personnel passe après, on s’en fiche un peu. C’est pour le groupe que c’est compliqué de commencer le Tournoi comme ça. Mais on a essayé de vite basculer sur les Gallois en analysant ce qui n’avait pas fonctionné.
Le débrief de Philippe Saint-André a été tendu ?
Non, pas plus que ça. Enfin, pour connaître Bernard Laporte au quotidien, je peux vous assurer que j’ai vécu des après match bien plus tendus (rires). Mais c’est clair qu’il n’y avait pas beaucoup de sourires. Philippe a haussé le ton à la vidéo, mais c’est tout à fait normal. Cela nous a permis de nous projeter rapidement sur le prochain match. Ce qui est sûr, c’est que l’on ne recherche pas la décontraction. On doit se remettre au boulot et c’est tout. On doit aussi se rassurer sur les bases, faire des entraînements simples, améliorer la communication en défense. Revenir à des choses simples et ne pas chercher à faire des quadruples sautées.
C’est ce qui vous a manqué face à l’Italie, la simplicité ?
Je pense qu’il a manqué un peu de tout. Du combat, de la précision… On perd seize ballons au contact, c’est beaucoup. Trop pour espérer gagner un match international. Cela aurait été un miracle de gagner dans ces conditions. Malgré tout, il y avait quand même du positif sur certaines séquences de jeu. Mais il y avait trop de déchet. Après, il ne faut pas oublier que les Italiens ont fait un gros match. Ils ont joué le match de leur vie devant 60 000 personnes et on s’y attendait, on n’a pas été surpris.
«On pensait qu’ils allaient craquer»
Mais l’intensité physique de la rencontre vous a quand même surpris ?
Oui. On savait qu’ils étaient capables de jouer comme ça, mais pas aussi longtemps. On pensait qu’ils allaient craquer et on l’a trop attendu. On ne leur a pas mis la pression et on a attendu quelque chose qui n’est pas venu. Et c’est facile de se regonfler, il suffit de faire un bon plaquage ou une percée pour bien repartir. Ils l’ont fait à chaque fois qu’ils étaient un peu moins bien. Ils ont fait preuve d’une belle solidarité et ils ont construit leur victoire dessus ».
Source: lequipe.fr
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