Dans son édition du jour, L’équipe dévoile les notes de certains joueurs du RCT suite à la finale du Rugby Club Toulonnais contre l’ASM.

Si Halfpenny et Bastareaud ont su réaliser une grande partie, Bryan Habana a un peu déçu. Extrait:

BASTAREAUD, le bulldozer (note : 7)

Le centre international symbolise bien l’incroyable puissance de l’équipe de Toulon, et l’emprise physique qu’elle a eue toute la rencontre. Les 126 kilos de l’ancien Parisien ont fait très mal au contact, en attaque comme en défense. Mais avec son compère Steffon Armitage, Bastareaud a aussi abattu un travail considérable dans les rucks, comme sur ce ballon brûlant volé en fin de rencontre. Et il a marqué un essai en première période…

HALFPENNY, Monsieur Propre (note : 7)

Le Gallois n’a pas franchement fait admirer la qualité de ses relances ni de ses appuis de feu. Avec son expérience, il sait que les matches couperets se jouent sur des détails, et qu’hier il valait mieux sortir la palette de l’arrière gestionnaire. Fiable face aux poteaux, comme souvent (5 sur 7 et 14 points marqués), il a assuré sa défense (6 plaquages) et son jeu sans ballon pour gêner les attaques adverses. Propre, et terriblement précieux.

SMITH est éternel (note : 7)

On le dit vieillissant (33 ans), usé par les blessures. On le savait gêné par un genou. Mais le Springbok est un modèle d’intelligence. Son jeu, pourtant exigeant, ne comporte quasiment aucun déchet. Certes, on ne le voit pas beaucoup balle en main, mais il ne rate aucun plaquage (6), prend les ballons en touche (4 dont 1 sur lancer adverse) et sait aussi remporter ses duels (2 en 18 mètres gagnés). Indispensable.

HAYMAN, quelle réaction ! (note : 6)

Le capitaine toulonnais disputait le dernier match européen de son immense carrière, qui s’arrêtera à la fin de la saison. Sanctionné deux fois en mêlée, il a d’abord cru que ce serait un cauchemar. Mais l’homme aux 45 sélections avec les All Blacks a su réagir en seconde période, stabilisant le pack varois sur les phases statiques. Il a aussi été précieux dans la gestion des temps forts clermontois grâce à une défense irréprochable (10 plaquages, seul Tillous Borde a fait mieux avec 12), mettant notamment quelques tampons remarqués.

HABANA, c’était pas ça (note : 5)

Il restera forcément, de sa finale, ce coup de pied complètement manqué depuis ses 22 mètres, qui a abouti à l’essai d’Abendanon. Ce genre de « cagade » ne lui ressemble pas, et trahit un match terne de la bombe sud-africaine, qui n’a jamais vraiment pesé offensivement. Il a aussi manqué deux plaquages et perdu deux ballons importants, l’un sur maladresse, l’autre sur pénalité contre lui. Il a toutefois su bien exploiter le dernier ballon du match, en assurant la réception de la passe au pied de Lopez. Mais on attend mieux d’Habana.

Source: lequipe.fr