Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer le début de la saison 2022 / 2023.

Ce-dernier a dans un premier temps évoqué l’arrivée de Pierre Mignoni au sein du staff Varois.

Selon lui, c’est un réel atout que d’avoir un tel technicien. Extrait:

« C’est un atout de l’avoir, d’autant que je sais désormais qu’on pense à peu près les mêmes choses de ce poste. C’est bien pour fonctionner. Mais, surtout, c’est quelqu’un d’attentif qui sait s’adapter aux qualités de chacun. Il est derrière ses 9 (outre Serin le RCT compte trois numéros 9 de métier cette saison avec Julien Blanc, Jules Danglot et Benoît Paillaugue), il les fait travailler. Il est derrière nous techniquement, sur les petits détails. C’est ce que je cherchais : avoir quelqu’un qui a du vécu à ce poste-là. Il est de bon conseil pour nous faire progresser. »

Il explique quelles doivent être les qualités d’un numéro 9. Extrait:

« On doit être meneur, donner un bon sens à l’équipe, être irréprochable techniquement et dans ses choix. Maintenant, on doit aussi être un bon défenseur, créer des brèches, et avoir un sacré jeu au pied pour les sorties de camp. »

Questionné sur les leaders au sein du groupe Toulonnais, Baptiste Serin affirme que le RCT n’en manque pas. Extrait:

« À Toulon, il y a pas mal de fortes personnalités : Charles Ollivon, Sergio Parisse, Brian Alainu’uese, Florian Fresia… Mais désormais aussi Jérémy Sinzelle ou Mathieu Bastareaud, de nouveaux venus mais qui connaissent bien le club. Ils savent où ils vont. »

Concernant le nouveau système défensif mis en place par le staff, Baptiste Serin en donne quelques détails. Extrait:

« C’est un système qui est censé mettre le plus possible la pression sur l’adversaire pour avoir le plus de turn-over possible, en gros. Récupérer des ballons pour pouvoir les exploiter. »

Pour conclure, Baptiste Serin confirme que le Rugby Club Toulonnais ne sera pas à 100% contre Bayonne. Extrait:

« On n’est pas à 100 % c’est clair, comme toutes les équipes. On a encore dans les corps les effets de six semaines de préparation physique qui a été longue et dure physiquement. On n’a pas encore le rythme pour jouer des matches entiers, parce qu’on a fait beaucoup de changements lors de nos deux matches amicaux de présaison. Il y a aussi le niveau de confiance parce que l’équipe ne s’est pas encore jaugée à balles réelles. Les matches amicaux sont importants, mais on n’est pas dans les automatismes comme on peut l’être en milieu de saison. C’est un premier match à aborder très sérieusement parce qu’on se doit de bien commencer. »