Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est présenté en conférence de presse ce vendredi matin pour évoquer le match de barrage contre le Stade Rochelais, programmé ce samedi soir à Mayol.

Ce-dernier confirme que le groupe Toulonnais a commis quelques erreurs cette semaine à l’entraînement à cause de la pression.

Mais il n’est pas du tout inquiet. Extrait:

L’excitation fait faire quelques erreurs. Mais je pense que ce n’est pas la réalité de ce qu’il va se passer demain. Ce n’est pas sur une semaine que tu remets tout en doute. On est prêt depuis un moment, on attend cela avec impatience. C’était l’objectif depuis le début de la saison. On s’est forgé petit à petit dans l’année pour vivre cet événement et je pense qu’on est prêt. Mais on sait ce qui arrive : ça va être très très dur et compliqué face à une équipe de La Rochelle qui a l’habitude de jouer ces matches. Mais on sera devant notre public avec toute l’envie qu’est la notre et notre impatience, j’espère que l’on sera prêt. »

Baptiste Serin va jouer pour la première fois des matches de phases finales. Il se confie. Extrait:

Je suis heureux pour le groupe avant tout. Ce sont mes premières phases finales. Je t’avoue que ce n’est pas ce que j’attends depuis toujours. Ce que je veux c’est soulever le Bouclier à la fin de l’année, au moins une fois dans ma carrière. C’est un passage obligatoire demain et les matches d’après. C’est beaucoup d’attente, d’impatience et c’est ce qui fait qu’on a un peu plus de tension pendant la semaine. Mais la veille du match, tu te dis c’est demain ! C’est plus proche. Donc je suis plus relâché qu’en début de semaine.

On a la chance d’être dans un club qui a connu des moments de gloire. Quand tu parles avec des anciens des années 89 ou 90, ils se rejoignent encore, ils passent des moments ensemble. Le sport t’apporte cela, te trouver des mecs avec qui t’es devenu  hyper pote et que tu as de la chance d’avoir croisé dans ta carrière, sans ta carrière tu ne les aurais pas croisé. On vit avec des Fidjiens, des Néo-Zélandais, des mecs qui lâchent leur famille pour venir jouer ici. Je suis réceptif à ce genre de choses. Le groupe se construit dans la difficulté. On a perdu des finales et on a gagné celle de l’année dernière. C’est une expérience que l’on veut réitérer. J’ai envie de gagner avec ce groupe car j’ai envie de garder un souvenir à vie avec ces mecs.

Pour conclure, Baptiste Serin se dit heureux pour son coéquipier Maëlan Rabut qui va enchaîner contre La Rochelle. Extrait:

Maëlan Rabut a tout. C’est un joueur hyper complet. Il me fait penser à Julien Rey avec qui j’ai joué à Bordeaux. Il est capable de perforer, de faire jouer les autres, il est bon en défense, il a un gros coup de pied gauche. Un pied gauche dans une équipe c’est très bon. C’est quand même une arme qui est redoutable car tu peux sortir de ton camp des deux côtés. Il apporte de la bonne humeur, il est bien avec tout le monde, il est bienveillant, il ne s’est jamais trop trompé.

Malheureusement il s’est pété la clavicule lors d’un match de préparation, contre Perpignan il se prend un KO, c’est un mec qui a eu beaucoup de blessures quand on lui donnait sa chance. Il devait jouer contre Clermont et il fait une rage de dents. Le cercle vicieux est passé et il est là où il mérite d’être.