Baptiste Serin : « Les banderoles devant le Campus, ce sont des choses qui me saoulent ! »

Baptiste Serin : « Les banderoles devant le Campus, ce sont des choses qui me saoulent ! »

Le dimanche 5 mai 2024 à 15:17 par David Demri

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Le demi-de-mêlé du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.

Ce-dernier avoue avoir vécu un moment difficile loin des terrains, en raison de sa blessure contractée à une épaule lors d’un match de Champions Cup contre Exeter.

Il était passif et a forcément rongé son frein avant de revenir en jeu. Extrait:

« J’étais très, très stressé. Regarder les matches, c’était compliqué pour moi. Surtout parce que je n’avais pas du tout le contrôle. Sur rien. Je voyais des choses qui me paraissaient évidentes et je ne pouvais pas agir. Se retrouver dans le canapé, c’est très brutal. Tu deviens passif et j’avoue que pour moi, ça n’a pas été évident à encaisser. »

Dans la foulée, Baptiste Serin a expliqué ne pas apprécier les banderoles parfois accrochées à l’entrée du Campus RCT par des supporters, de manière anonyme.

Il préfère des échanges argumentés plutôt que des opérations banderoles de la sorte. Extrait:

« Je lis sans lire. Des fois, tu tombes dessus sans vraiment le vouloir. Ce qui me déplaît, c’est d’avoir des banderoles devant le Campus. Ca ce sont des choses qui me saoulent. Ces personnes, je les invite à venir nous le dire. Je préfère qu’un mec vienne me dire « vous êtes nuls », et en plus il n’aurait pas eu tort parce qu’on n’était pas très bons, plutôt que de faire ça de manière anonyme. Ce n’est pas du tout constructif. Je suis plutôt pour l’échange avec les gens. C’est bien mieux. »

Pour conclure, Baptiste Serin a parlé de l’objectif du RCT : se qualifier pour les phases finales du Top 14.

Il estime que cette saison, l’équipe a gagné en stabilité pour se qualifier dans le top 6.

Il espère réellement que ce sera la bonne saison. Extrait:

« Je ne suis pas obnubilé par ça. Forcément que ça m’embête de ne pas la jouer. L’année dernière, j’y croyais. Mais je ne démarre pas ma saison en me disant : « il faut vraiment que je sois qualifié ». Je fais confiance au destin et à notre travail. Cette année, on a gagné en stabilité. Le club en avait besoin. On sent que tout le monde est un peu apaisé. Il faut passer par des moments difficiles pour construire de belles choses. Ca a été dur la saison dernière et on a quand même gagné une Coupe d’Europe, au passage jamais gagnée par le club. C’est peut-être dérisoire pour certains mais pour moi, ça fait partie de l’évolution d’un groupe.

Cette année, on fera tout pour être qualifié, c’est évident. Si on y est, c’est bien. Sinon, il faudra continuer de bosser. Je sais qu’il y a de l’attente de la part des supporters mais les premiers déçus c’est nous. On travaille d’arrache pied pour ça, et plus. La phase finale, c’est un passage obligatoire ouf arriver à notre vrai objectif. »

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