Depuis le retour à la compétition de Baptiste Serin, le Rugby Club Toulonnais a retrouvé le chemin de la victoire.

Clairement, le demi-de-mêlée Varois semble être le leader de jeu de l’équipe Toulonnaise.

Interrogé à ce sujet via Var-matin, Baptiste Serin se sait très attendu.

Il reste humble sur le sujet. Extrait:

« J’essaye de ne pas trop y faire attention, pour ne pas me mettre de pression.

Oui j’ai conscience que les gens attendent beaucoup. Mais c’est aussi lié au contexte. Je suis revenu dans une période où on n’avait pas gagné depuis un moment, où il y a une certaine dynamique négative.

Mais il n’y a pas que moi. Je pense surtout qu’on a pris conscience, en interne, qu’il fallait qu’on arrête d’attendre que tout nous tombe dans les bras.

Le côté leader ? Je pense que c’est assez inné. On naît avec une âme de leader même si ça se travaille. Notamment sur la parole qui peut être la bonne, le comportement qui peut être le bon. a s’entretient et ça s’amplifie, je dirais.

J’ai toujours aimé ça, depuis petit. On va dire que j’ai un peu de gueule, donc forcément, on m’entend souvent. De par mon poste, j’aime aussi avoir un peu de contrôle sur pas mal de secteurs. Je ne veux pas simplement essayer d’être un leader par la parole, il faut agir aussi. Et ça passe par le terrain. »

Il se remémore ensuite sa blessure contre Exeter, en Champions Cup, au Stade Mayol. Extrait:

« Mentalement, c’était très, très dur. Je me suis blessé à un moment qui était ultra-important pour moi. Mon objectif, c’était de revenir en équipe de France. Je ne l’ai jamais caché.

Je sais que quand je me blesse, j’ai quelque chose de grave. J’imagine le pire.

Je suis parti avec ma compagne au Cap Ferret, dans ma famille, pour me ressourcer. J’étais un peu cloisonné pour être avec les miens. J’essayais de ne pas ressasser, mais ce n’était pas toujours évident. »