Bakkies Botha veut finir en beauté avant une retraite sportive bien méritée

Le jeudi 30 avril 2015 à 17:42 par David Demri

2 Commentaires

Alors qu’il s’apprête à disputer une troisième finale de Coupe d’Europe consécutive (contre Clermont, samedi à 18h00), le Toulonnais Bakkies Botha attend sereinement la fin de sa carrière.

De lui, on connaît le physique hors normes (2,02 m et 118 kg). On retient également ses provocations sur le terrain et les bisous qu’il adresse volontiers à ses adversaires. Bakkies Botha est un joueur qu’il est autant facile d’aimer que de détester. Mais à 36 ans, le deuxième-ligne du RCT est surtout un homme apaisé conscient d’être au crépuscule de sa carrière. Mais il veut partir dans un dernier rayon de soleil aveuglant. «Je suis heureux d’être venu en Europe pour me tester dans ce Championnat et je veux terminer ma carrière en disputant deux dernières finales.» Il va en disputer une, c’est certain, et peut-être aider Toulon à rentrer dans l’histoire en étant le premier club à remporter trois Coupes d’Europe de rang. «Vous savez, la priorité pour moi n’est pas de me concentrer sur le fait de gagner trois finales consécutives. L’important est de rentrer sur le terrain et d’y prendre du plaisir. Si c’est le cas, le résultat suivra de lui-même.»

«Après des années sur le pré, je vais travailler dans le pré»

Qualifié de mercenaire, Botha avait pourtant tout gagné avant d’arriver à Toulon. Champion du monde en 2007, triple champion de Super Rugby avec les Bulls, vainqueur de la Currie Cup, du Tri-Nations, rien ne lui avait échappé dans l’hémisphère sud. En France, il a ajouté le Top 14 et la Coupe d’Europe à son palmarès. Mais ce n’est pas de cela qu’il est le plus fier. «Quand je suis arrivé en 2011, Toulon luttait pour le maintien. Quatre ans plus tard, nous disputons une troisième finale de Coupe d’Europe. Quitter Toulon à un meilleur niveau que celui qu’il avait quand je suis arrivé est plus important pour moi que toutes ces finales.»

Car Bakkies Botha raccrochera définitivement les crampons à la fin de la saison. Et il compte bien laisser le rugby loin derrière lui, une fois rentré au pays. «Je mesure ma chance de pouvoir encore jouer à ce rugby que j’aime tant à 36 ans. Mais maintenant, après des années sur le pré, je vais travailler dans le pré. Je vais rentrer chez moi et m’occuper de ma ferme. Je vais commencer à travailler pour ma femme… Être un père pour mes enfants. Je vais m’occuper des animaux et faire tout ce que je n’ai pas eu le temps de faire depuis quinze ans.»

Source: lequipe.fr

2 Commentaires

Tomprice83 30 avril 2015 at 18h- Répondre

Tu as raison, Bakkies, » l’amour est dans le preeeeeeeeee!!!!!!!!!!!! «
Mathieu 30 avril 2015 at 19h- Répondre

Lui c’est un vrai « King »! Qu’est ce qu’il va nous manquer.

Les Sudafs ont presque tous un attachement vicéral à la terre, beaucoup veulent travailler dans une ferme apres le rugby (Kockott notamment). Je trouve ca terriblement beau!