Bakkies Botha: « Les gens pensent que je mords ma femme »
Bakkies Botha: « Les gens pensent que je mords ma femme »
Le mardi 27 mai 2014 à 10:05 par David Demri
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Cette finale de H-Cup entre le Rugby Club Toulonnais et les Saracens a été l’occasion de voir s’affronter deux hommes très rudes, à savoir Bakkies Botha et Jacques Burger.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, Bakkies Botha revient sur ce face à face. Il explique être habitué à être visé par les joueurs adverses. Extrait:
« Je l’ai pris comme un cadeau de bienvenue. Burger est dur sur l’homme. Ainsi va le rugby : des fois, tu donnes ; d’autres, tu reçois… En Currie Cup, mes adversaires me provoquaient déjà sans arrêt. Un jour, AJ Venter (ancien deuxième ligne des Sharks, N.D.L.R.) a cherché à me faire disjoncter. Alors, avant chaque mêlée, Craig Joubert (arbitre sud-africain) me disait : « Reste avec moi, Bakkies. Il ne t’arrivera rien ». C’était plutôt drôle. »
Bien que très virile sur un terrain, le géant Sud-Africain tient à rappeler qu’il n’est pas comme cela dans la vie de tous les jours. Extrait:
« Il y a des choses que je ne permettrai jamais de faire sur un terrain. Les gens pensent que je mords ma femme et que je donne des coups de pied à mes enfants. Mais je suis quelqu’un de très doux, dans la vie. »
Victime d’une fracture du radius, Bakkies Botha a été écarté des terrains pendant plusieurs mois cette saison. Lors de son retour contre le Racing-Métro 92, il explique s’être testé lors des premiers plaquages pour vérifier s’il était bien à 100% de ses moyens physiques. Extrait:
« À Lille, je me suis testé sur deux ou trois déblayages, j’ai appuyé le premier plaquage (sur Adrien Planté, anéanti
par la violence du choc) avant de me convaincre que la convalescence était définitivement derrière moi. Je manque encore de souffle. Mais le reste ne s’est pas perdu en chemin. »
Contre les Saracens, lors de la finale de la Coupe d’Europe, Bakkies Botha dévoile la méthode du RCT pour ne pas plier malgré les assauts des Anglais en première période. Extrait:
« À Cardiff, les Saracens voulaient nous prendre à la gorge avec leur rush défense. Nous nous sommes d’abord contentés d’absorber leur énergie, avant de leur renvoyer au visage. »
Par ailleurs, Bakkies Botha évoque le possible dernier match de Danie Rossouw. Extrait:
« Je ne pouvais rêver plus belle sortie pour Danie. Vous savez, il est comme un frère pour moi. Nous avons grandi ensemble. Et puis, on se sent toujours plus fort avec un mec de 125 kg à mes côtés. Comme je le disais à Davit Kubriashvili l’an dernier : sois tranquille, Kub, tu as 250 kg de viande derrière toi. »
Pour sa part, Jacques Burger avoue avoir préparé ce duel avec Bakkies Botha pendant toute la semaine précédant la finale. Extrait:
« Toute la semaine, je m’étais préparé à affronter Botha. Vous ne pouvez pas imaginer ce que Bakkies représente en Namibie. Dès le premier plaquage, j’ai donc voulu lui montrer qu’on parlait le même langage. »
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5 Commentaires
Un poète tout simplement 😀
Bakkies on t’aime
Tant que sa femme lui sert 5 kgs de viande fraîche par jour aucun risque pour elle. :pizza: :pizza: :cake: :cake: :beer: :beer:
« Nous nous sommes d’abord contentés d’absorber leur énergie, avant de leur renvoyer au visage. »
en fait, nos joueurs sont des X-men !!! :rotfl:
« Bien que très virile sur un terrain, le géant Sud-Africain », faut lui dire en face qu’il est très virile, il risque de devenir viril pour de bon.