L’arrière du Rugby Club Toulonnais, Aymeric Luc s’est confié en conférence de presse pour évoquer le match contre l’Union Bordeaux-Bègles, programmé dimanche soir à Chaban-Delmas.

Ce-dernier indique dans un premier temps se sentir bien en ce début de saison. Extrait:

« Je me sens bien, ça fait plaisir d’enchaîner les matches. Ca laisse l’opportunité de s’exprimer, il faut en profiter car ce n’est pas toujours le cas. On essaye d’être le plus en forme pour l’équipe.

Je suis content de ce que j’ai pu faire quand j’ai eu l’opportunité de m’exprimer. On a eu un match ouvert à Lyon où j’ai pu jouer pas mal de ballons. J’ai pu en profiter et on a pu faire quelque chose derrière qui nous ont permis de s’exprimer.

Le deuxième match à Mayol était plus fermé, on a senti la tension du premier match à domicile. On a eu beaucoup moins de ballons à exploiter derrière. On a eu un match plus âpre et différent du premier. Un peu de frustration au niveau du jeu mais on travaille bien et on remet ça le week-end d’après, contre Bordeaux. »

Il s’attend à un match particulier face à l’UBB. Extrait:

« Bordeaux aura la pression de ce match à domicile. Ils ont joué à domicile la semaine dernière et ils ont gagné. Donc je pense qu’ils ont envie de réitérer la chose. Ils auront un peu de pression, mais ce n’est pas dit car ils ont peut-être emmagasiné de la confiance. De notre côté, c’est un déplacement où on a envie de se montrer des choses entre nous. Je ne sais pas comment ça va tourner. Mais en Top 14, ça peut être débridé ou très fermé. On verra.

On sait que chaque match est différent, on a fait de bons déplacement à Bordeaux mais ce n’est pas pour cela que ce sera la même chose ce week-end. Il faut prendre le match par le bon bout dès le début et construire le match, rester au coude à coude car c’est un match à l’extérieur et tout peut basculer rapidement.

Bordeaux est une équipe très joueuse, elle engage beaucoup de mouvements, ils trouvent de la vitesse et ils lâchent les ballons sur les trois-quarts qui sont très talentueux. Ils alignent une équipe impressionnante chaque week-end. Il va falloir être vigilant car ils sont solides et conquérants. »

Il évoque ensuite la particularité de ce calendrier. Extrait:

« Ca fait bizarre de dire qu’on fait un bloc de trois matches, d’habitude c’est une dizaine. Mais c’est bien aussi. On savait qu’on partait pour trois matches. On s’était préparé pour un bloc de dix matches, il n’y en a que trois, on sait que ça s’arrête. On va avoir un mois et demi de pause donc il faut faire un très bon match contre l’UBB pour partir en vacances avec le moins de regrets possible. Il faut tout lâcher !

Il y aura ensuite une quinzaine de matches. On aura une grosse préparation physique. Il y aura des semaines plus légères pour faire face à cet enchaînement. Mais ça nous est arrivé d’enchaîner des matches durant le Covid. Donc ça ne nous fait pas peur. On aura l’effectif pour faire des rotations. Et dès qu’on sera sur le terrain, il faudra tout donner sans faire de calcul. Faire 15 matches ou 12, c’est pareil finalement. »

Il l’affirme : le RCT ne se déplace jamais à vide. Extrait:

« On a toujours de la pression. On ne se déplace jamais à vide. On savait qu’on allait avoir deux déplacements et que ça allait être difficile. Mais on n’a pas d’excuse et on donne le maximum. Les matches à l’extérieur sont importants pour forger une saison. Plus tôt on gagne à l’extérieur, mieux ce sera. »

Questionné sur la fébrilité de l’attaque Toulonnaise en ce début de saison, il réagit. Extrait:

« Je ne peux pas dire que ça nous inquiète, mais on sait qu’on est une équipe  qui a beaucoup franchi sur les deux premières journées. Et pour autant, il y a un seul essai et on sait que c’est un essai casquette. C’est frustrant car on se créé des situations mais on ne les termine pas. Il faut régler cela dès ce week-end. On travaille cela à l’entraînement et il faut que ça finisse dès qu’on a un franchissement. On espère inverser la tendance ce week-end.

On prend la mesure de la chose, il faut aller sur le terrain et se dire qu’il faut finir les coups. Dès qu’il y a un franchissement, on voit les comportements qui changent avec des joueurs qui sortent à hauteur pour terminer les coups. »