Avant de défier Toulon, Heyneke Meyer évoque les turbulences au Stade-Français

Avant de défier Toulon, Heyneke Meyer évoque les turbulences au Stade-Français

Le samedi 26 janvier 2019 à 9:46 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Le Stade-Français Paris défiera le Rugby Club Toulonnais ce dimanche après-midi au Stade Mayol à l’occasion de la quinzième journée du Top 14.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le manager Parisien Heyneke Meyer est revenu sur le jeu qu’il a souhaité mettre en place au Stade-Français depuis son arrivée. Extrait: 

« Généralement, les équipes jouent de façon plus simpliste en hiver mais nous avons décidé de prendre le chemin inverse : nous voulons être plus offensifs ; nous voulons plus de vitesse, plus de profondeur, plus d’espace. Jusqu’à maintenant, notre niveau de « skills » et de fitness n’était pas suffisant pour servir ce jeu-là. Mais sur les trois derniers matchs, nous avons marqué treize essais. »

Il explique être très proche de ses joueurs cadres. Il échange régulièrement avec eux pour avoir leur ressenti. Extrait:

« Je voulais démarrer la saison avec des structures très solides, que ce soit en conquête, en défense ou dans le jeu au pied. Maintenant que c’est acquis, maintenant que le niveau technique des joueurs a augmenté, nous pouvons passer à autre chose. […] Toutes les semaines, j’organise aussi un rendez-vous avec les leaders de jeu, Jules Plisson, Sergio Parisse, Nicoas Sanchez ou Yoann Maestri afin qu’ils me donnent leurs sentiments sur le jeu à produire. Je ne veux pas me comporter avec eux comme un instituteur. Ils ont aussi la liberté de choisir. »

Critiqué pour avoir recruté de nombreux joueurs Sud-Africains, Heyneke Meyer tient à recadrer ses détracteurs. Extrait: 

« Quand je suis arrivé, Heinke van der Merwe, Morne Steyn, Willem Alberts, Meyer Bosman étaient déjà là. J’ai seulement fait venir Pete van Zyl et des jokers médicaux disponibles parce que nous en avions besoin à l’instant T. C’est donc un faux procès. Le futur du Stade français, c’est Arthur Coville, Charlie Francoz, Mathieu de Giovanni, Sekou Macalou, Rya Chapuis et tous ces enfants de Paris. »

Le Stade-Français a connu quelques turbulence ces dernières semaines. Il précise pourtant avoir reçu de nombreuses lettres de soutien de la part des supporters. Extrait:

« Je suis ici pour servir. Le club est plus grand que moi […] J’ai reçu énormément de lettres de soutien de la part de nos supporters pour me dire que nous étions dans la bonne direction, que nous avions bien travaillé. Même si ça ne se voit pas de l’extérieur, je peux aussi vous dire que les joueurs sont heureux. »

Pour conclure, Heyneke Meyer a expliqué ne pas vouloir parler à la place du propriétaire Hans-Peter Wild au sujet des licenciement de Julien Dupuy et de Robert Mohr. Extrait:

« Je ne peux pas parler à sa place. Il fera bientôt une conférence de presse afin de s’expliquer. Moi, je veux juste créer une atmosphère de famille. Et j’y arriverai. […] Tout n’a pas été facile, je ne vais pas vous le cacher. Mais lorsque j’ai vu la neige tomber sur Paris mardi matin, j’ai tout oublié. Je n’avais jamais vu la neige. Aux premiers flocons, j’ai donc dévalé les escaliers pour prendre des photos et des vidéos. Vous m’auriez vu, j’étais comme un môme. »

Publicité

0 Commentaire