Ce samedi après-midi, le Rugby Club Toulonnais accueille La Rochelle au Stade Mayol à l’occasion de la sixième journée du Top 14.

Dans les colonnes du quotidien L’équipe, l’ouvreur Toulonnais Anthony Belleau a accepté de revenir sur le dernier match qu’il a disputé face à La Rochelle: la demi-finale de Top 14 au Stade Mayol.

Ce-dernier évoque dans un premier temps le moment où il a appris qu’il serait titulaire face à l’ASR. Il remercie dans la foulée Jonny Wilkinson qui lui a été très utile tout au long de la semaine précédant la rencontre. Extrait:

« Avec François Trinh-Duc qui se blesse, Matt Giteau qui revenait tout juste, je me disais que c’était possible. Je l’ai appris assez tôt dans la semaine, en même temps que tout le monde, lorsque Richard Cockerill a annoncé la composition d’équipe. Le connaissant, s’il n’avait pas jugé que j’en avais les capacités, il ne m’aurait pas mis sur la feuille de match. Mes coéquipiers m’ont rassuré, sont restés très calmes toute la semaine. Je suis parti du principe que j’avais déjà vécu un peu ce moment- là à La Rochelle quelques mois plus tôt et que ça m’avait amené quelque chose de négatif. Alors, je l’ai pris de la manière suivante : la chance de revivre ce moment. Je n’avais rien à perdre. Jonny Wilkinson était venu passer la semaine à Toulon. Chaque fois, on réglait de petits détails, des mises en situation de match, à travailler mes gestes. À Marseille, quand il y a un moment comme ceux qu’on a travaillés qui se présente, tout ce qu’on a fait avec Jonny ressort. »

 Anthony Belleau est ensuite revenu plus en détails sur son drop marqué à la dernière seconde de jeu. Extrait:

« Je n’étais pas là pour faire le match de ma vie, traverser le terrain, mais simplement pour faire ce qu’on me demandait : bien diriger le jeu, qu’on aille tous dans le même sens. Après sept ou huit temps de jeu, les avants ont beaucoup donné, j’entends la sirène, je suis sous les poteaux : voilà, il n’y avait aucune raison que je rate le drop à ce moment-là. Je suis à 15 mètres, 18 peut-être, il n’y avait pas de vent, ceci, cela. Il y avait juste à bien toucher le ballon. »