Atteint de démence à 42 ans, Carl Hayman se confie à coeur ouvert
Atteint de démence à 42 ans, Carl Hayman se confie à coeur ouvert
Le mercredi 22 juin 2022 à 15:52 par David Demri
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L’ancien pilier droit international Néo-Zélandais passé notamment par le Rugby Club Toulonnais entre 2010 et 2015, Carl Hayman s’est confié dans les médias cette semaine.
Ce-dernier a indiqué souffrir de démence à seulement 42 ans.
Celui qui comptabilise 45 sélections avec les All-Blacks a été l’un des meilleurs piliers droits du monde pendant plusieurs années.
Après avoir pris sa retraite sportive, Carl Hayman avait intégré le staff technique de la Section Paloise en tant qu’entraineur des avants, avant de tourner définitivement la page du rugby.
Désormais, le Néo-Zélandais est retour au pays et s’occupe de son bateau. Extrait:
Je n’aurais jamais pensé restaurer un canot de sauvetage vieux de 70 ans. »
Questionné sur sa démence, Carl Hayman s’est confié à coeur ouvert. Extrait:
« C’est un mot assez lourd. Et même le simple fait de le dire a sonné un peu comme un choc dans mon corps. J’ai remarqué que quelque chose n’allait pas. Changements d’humeur, oublis, maux de tête constants… Je me mettais très facilement en colère. J’ai fait de très mauvais choix. J’essayais de faire une nouvelle demande de passeport pour mon fils. Ils m’ont demandé : « comment s’appelle votre fils ? » Et je ne me souvenais plus de son nom ni de son deuxième prénom. »
Il a finalement été diagnostiqué atteint de démence. Extrait:
« J’ai eu une très mauvaise commotion contre l’Australie à l’Eden Park. Je ne pouvais pas me lever et je tombais comme un poulain nouveau-né. Après ma carrière je m’attendais à avoir mal au genou et au dos pour le reste de mes jours, ce qui aurait été mieux. Je pense que n’importe quel joueur de rugby serait d’accord. Mais arriver à 42 ans et avoir des médecins spécialistes qui vous disent que vous souffrez de démence… Vous êtes au fond du seau. »
Il souhaite combattre la démence grâce à l’association Dementia Auckland. Extrait:
« C’est très dur pour les personnes qui vivent avec des lésions cérébrales, mais aussi pour ceux qui s’occupent d’elles. Je prévois de faire avancer le combat chaque jour et je sais où je veux aller. Vous pouvez faire des choses pour améliorer votre qualité de vie. Il y a de l’espoir. »
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Gros soutien à toi carl on ne t’a pas oublié et on t’adoreras pour l’éternité
Oui, je viens de le lire sur Rugbyrama et j’allais fire un HS pour l’évoquer : juste de quoi remettre en place ceux qui critiquent les protocoles de commotions.
Le rugby va plus vite qu’autrefois, avec des gabarits encore supérieurs par l’effet du dopage généralisé.
Donc la conjonction poids-vitesse augmentée, les calendriers surchargés etc…. font un danger accentué.
Malheureusement l’argent va encore faire prendre les mauvaises décisions : au lieu de se limiter à mettre des cartons rouges il faudrait lutter contre le dopage !
Ce que personne ne veut dans ce monde de merde : les diffuseurs-payeurs veulent vendre toujours plus de spectacle, poussant ainsi au crime. Les médias complices cachent la course aux meilleurs produits, et ce dans tous les sports ; pas que dans le cyclisme !
Quel gars.
On te souhaite Carl de stopper cette saloperie qui t’a coutée beaucoup de choses.
Plein de courage et on sait que tu ne vas pas lâcher l’affaire.
Le meilleur pour toi ,toi qui nous a donné beaucoup de bonheur.
Eric
Pilou Pilou
Pas un des meilleurs piliers droit du monde , juste
LE meilleur pilier droit du monde
Feu vert RCT66 , je sais pas si t’es né en 66 mais c’est mon cas.
Alors comme on dit chez moi ( Côtes-du-Rhône ) un grand cru !
Rugby et foot américain, même combat!!
aie… la mauvaise nouvelle 🙁 j’espère que c’est plutôt stagnant…
Faudrait mettre en avant son témoignage. Quel courage d’ailleurs
Ca , ça fait franchement de la peine ,
C’etait vraiment un bon mec , lors de son passage a Toulon …
Il a fini un peu plus mal à la SP avec ses écarts extra sportifs en compagnie de steffon armitage…. Il fait chaud la nuit dans les bars béarnais ça donne soif….. nous ne parlerons pas non plus de sa dernière saison en fédérale 3 en banlieue paloise car il n’a joué que 2 ou 3 fois et pas forcément avec la meilleure volonté. Cela n’empêche pas de reconnaître que dans la majorité de sa carrière il fût au sommet de son art, mais je pense qu’il aurait dû sortir par la grande porte à la fin de son aventure RCT.
voir le film seul contre tous sur le docteur omalu.