L’été dernier, le deuxième ligne Arthur Iturria décidait de quitter Clermont pour rejoindre l’Aviron Bayonnais.

Le joueur de 30 ans s’est confié via Midi Olympique.

Auteur d’une très belle saison avec le club Basque, il ne s’attendait vraiment pas de pouvoir jouer les phases finales dès sa première saison avec Bayonne. Extrait:

Honnêtement, je n’avais pas pensé à ça (sourire) et à ma signature, je ne m’attendais pas à ce que l’Aviron soit quatrième deux ans et demi plus tard. C’est au-delà de mes espérances. Depuis deux ans, je me régale au quotidien. Outre le fait que je sois proche de chez moi, au niveau rugby, c’est top.

Il explique ensuite sa décision de rejoindre Bayonne plutôt que de rester à Clermont. Extrait:

J’avais toujours espéré rentrer chez moi et continuer à jouer à haut niveau, mais je voulais encore être compétitif. J’ai signé à Bayonne à l’âge de 28 ans. Je n’étais pas fini pour le rugby. L’Aviron faisait alors une superbe saison et je me suis demandé si ce n’était pas le moment. C’était un choix important à faire et j’en suis très content.

Il avoue avoir effectué un choix risqué puisque de grosses écuries souhaitaient également le recruter, dont notamment Toulon et Bordeaux-Bègles. Extrait:

C’était risqué, oui, mais c’est ce dont j’avais envie ! Même si ça avait moins bien tourné, il n’y aurait pas eu de regrets. Je n’ai pas signé à Bayonne en me disant que c’était un pari. J’avais tout pesé, je connaissais les risques et j’en étais très content.

Il précise d’ailleurs que c’est l’ouvreur Camille Lopez qui a fait le forcing pour qu’il signe à Bayonne. Extrait:

C’est lui qui a poussé les choses pour me mettre en contact avec le club. Je connais son aspect meneur et sa capacité à gérer les choses. Quand tu joues devant, c’est important de sentir que ta charnière en impose. Camille était aussi franc sur le fait que le club était en construction et ça l’est toujours.

Il revient ensuite sur son départ de Bayonne, en 2012, pour rejoindre l’ASM. Extrait:

À l’époque, je voulais rentrer au centre de formation, la politique du club n’était pas comme ça. L’ASM me suivait depuis mes 15 ans. Je me suis dit : « Pourquoi ne pas le tenter ? ». Ce départ de Bayonne, ce fut un mal pour un bien, car je suis très content de la carrière que j’ai eue, derrière. À l’époque, j’avais forcément été un peu vexé de comment ça s’était passé. J’ai, depuis, fait un bon parcours, un bon chemin de vie.