Le trois-quarts centre ou troisième ligne centre Mathieu Bastareaud est arrivé à New-York au mois de février dernier, en totale méforme physique.

Pour son premier match sous les couleurs de New-York, l’ancien Varois a fait un bad buzz sur les réseaux sociaux, tant celui-ci paraissait boudiné sous le maillot New-Yorkais.

Interrogé à ce sujet dans les colonnes du quotidien Le Progrès, Mathieu Bastareaud a expliqué pourquoi il est arrivé à New-York en surpoids. Extrait:

« Je suis arrivé hors de forme pour plusieurs raisons. Il y a d’abord le manque de compétition. Mon dernier match remontait à une rencontre avec les Barbarians britanniques fin novembre. Depuis, je m’entraînais tout seul. Et ça n’a rien à voir avec l’intensité d’un match. Il y a eu ensuite la période des fêtes de Noël que j’ai passée en famille en France. J’en ai bien profité, parce que je pensais avoir le temps de me remettre en forme en arrivant à New York. Mais ça n’a pas été le cas. Ce fut compliqué! »

Il avoue avoir pris une grosse claque lors de son premier match avec New-York qui s’est d’ailleurs soldé par une défaite. Extrait:

« Même si je m’y attendais un peu, parce que je n’étais pas en forme physiquement, j’ai pris une grosse claque dans la tête lors ce premier match de championnat. Comme je suis quelqu’un d’orgueilleux, je me suis remis en question et au boulot. Au fil des entraînements et des matches, c’est allé de mieux en mieux. »

Mathieu Bastareaud ne regrette cependant rien à son aventure aux USA, même si celle-ci s’est terminée précipitamment en raison de l’épidémie de Coronavirus. Extrait:

« C’est une belle expérience mais elle s’est achevée sur un goût mitigé et d’inachevé. C’est quelque chose qu’il fallait que je fasse. Je m’en serais voulu de ne pas tenter cette aventure. Et honnêtement, je suis content. »

Concernant les différences entre le Top 14 et la Major League, Mathieu Bastareaud affirme qu’il y a beaucoup de jeu au sein du championnat Américain. En revanche, en terme de stratégie et de tactiques, c’est beaucoup moins poussé qu’en Top 14. Il rappelle que la majorité des joueurs sont des amateurs et travaillaient la journée avant d’arriver à l’entraînement le soir.

Selon lui, le niveau de la Major League équivaut à la Pro D2 ou à de la bonne Fédérale 1.