Le trois-quarts centre de Brive, Arnaud Mignardi s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique sur l’impressionnant joueur polyvalent de La Rochelle: Levani Botia.

Ce-dernier rappelle combien le Rochelais est compliqué à arrêter une fois lancé. Extrait:

« Ce mec, c’est de la pierre. C’est impressionnant car t’as l’impression de prendre un mur en pleine face. Lui et Tuisova, c’est un peu pareil, ce sont deux boules de nerfs. Que tu les prennes en haut ou en bas, il n’y a pas un coin de mou (rires). Mais on est un peu plus concentré quand on se trouve face à Botia. Il est costaud, va vite, donc il ne faut pas se la couler douce. J’ai juste eu un accrochage avec lui, l’année où la Rochelle est montée. Je l’avais un peu branché et il m’avait dans les plumes. Bon, il avait pris un carton jaune mais heureusement que j’avais mis les mains pour me protéger car j’aurais pris son poing dans la tête et, là, ça aurait fait mal ! »

Le Briviste dévoile ainsi sa manière de procéder pour stopper efficacement le puissant Fidjien sans se prendre un sévère KO. Extrait:

« Déjà, si tu l’attends pour l’attaquer les fesses en arrière, t’es sûr de te retrouver en planche sur le gazon. La première des choses est, à mon sens, de ne pas le prendre en haut mais le plus bas possible, aux chevilles, pour le faire tomber. Il ne faut pas penser aux risques de off-load. Tant pis s’il en réalise un, lui n’ira pas plus loin. Ensuite, il n’y a que deux solutions. Soit monter très vite sur lui pour l’empêcher de prendre de la vitesse et donc le plaquer tout de suite. Soit, quand il est lancé, jouer avec la perte de terrain, c’est-à-dire le laisser très légèrement passer et le prendre de côté. C’est mon petit secret mais il n’y a pas vraiment de recette miracle face à ce genre de mecs. »