Arnaud Mela: « J’en ai vu un chialer, on doit s’en rappeler »
Arnaud Mela: « J’en ai vu un chialer, on doit s’en rappeler »
Le lundi 22 septembre 2014 à 16:14 par David Demri
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La dernière fois que Brive est sorti d’Amédée-Domemech en garnissant son infirmerie, c’était le 28 mars, face à Clermont… Mais le CABCL s’était offert un succès de prestige et un maintien assuré. Reflet d’une dynamique opposée. Outre les cinquante points dans la valise et la perte de Shvelidze, Laranjeira ou Swanepoel, les Corréziens ont affiché leurs limites. La même équipe qui labourait ses adversaires, voilà quelques mois, « récolte ce qu’elle a semé », comme nous le prédisait Guillaume Ribes. Prise par les patrouilles arbitrales, contrée devant et en panne de solutions, elle est confrontée à l’impuissance et l’impression que tout vous échappe. Récolte du surrégime. « Rien ne sourit, lâche Arnaud Mela. L’an dernier, on avait le rebond favorable, on ne l’a plus. J’espère que ça va tourner. » Avec deux revers à domicile et un zéro pointé à Lyon et Bayonne, il y a urgence. Arnaud Mignardi ne le cache pas : « Il n’y a pas le feu à la maison mais il est devant la porte. Nous sommes dans le dur, on n’a jamais connu ça depuis deux ans mais il faut se resserrer. J’ai foi en ce groupe et suis persuadé que ça passera. » À condition de dépasser les vertus habituelles d’un collectif parfois héroïque, guidé par l’instinct de survie et la peur de mourir. « Des fois, les valeurs et le courage ne suffisent pas », avoue Mignardi. Pas contre un champion d’Europe en supériorité numérique. Alors, les discours évoluent. « On est la petite équipe qui joue le maintien », ont répété en boucle les soldats à terre. Loin du devoir de légitimité et de l’entreprise de séduction du temps de l’intersaison.
OPÉRATION « LAVAGE DE CERVEAUX »
L’heure est à la gravité. Une machine est à relancer. « On va s’accrocher aux branches », promet Arnaud Mela. « Et jouer sous pression, ce qui nous va peut-être le mieux », ajoute Mignardi. Mais si Brive a sombré dans un championnat qui ne lui appartient pas – du haut de tableau, les dommages d’un tel sinistre peuvent laisser des traces. « On a mal à la tête, au coeur, aux tripes. Nous nous sentons humiliés », avouait, à chaud, Nicolas Godignon. Malgré les blessés et la fatigue des Ribes, Hauman, Mignardi ou Germain – qui ont débuté chaque match, la clé est de savoir si le CABCL a les moyens de se relever vite. Car Bordeaux-Bègles arrive samedi alors que le crédit à domicile est déjà épuisé. « Il n’y a pas photo, il faut qu’on gagne. On fera comme on pourra », plante Mela. Lequel, en son statut de capitaine, a amorcé l’opération « lavage de cerveaux » dans les minutes suivant l’accident, aiguisant les orgueils : « C’est mon rôle et j’ai des idées derrière la tête. J’ai dit le sentiment de honte qui doit être le nôtre. Quand tu prends cinquante points chez toi, il faut avoir honte. J’en ai vu un chialer. On doit s’en rappeler. Puis j’ai demandé d’aller boire un coup ensemble. » Vendredi soir, dans un lieu privatisé, les Brivistes ont été « se jeter des bières » pour évacuer. « On a besoin de se retrouver et se parler du match avant d’effacer », soufflait Mignardi. Car l’espoir était de passer à autre chose rapidement. Mela porte-parole : « Je ne suis pas entraîneur mais des matchs comme ça, il n’y a pas grand-chose à en tirer. Pour la vidéo, les coachs feront ce qu’ils voudront mais que voulez-vous dire ? » Place aux actes.
Source: midi olympique
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Apprenez à être humble dans la victoire déjà…Depuis qu’il n’y a plus Hugo Mola, je les aimes plus les brivistes 🙂
Ce discours est humble. Pas de chichi .
On ne va pas les descendre, ils étaient à 14 les 2/3 du match, ça n’aide pas….
laissons les bosser, et de notre côté préparer le match contre Montpellier.
Je parle de quand ils nous ont « estropiés » la saison derniére et face à d’autres gros…les supporters brivistes se sont vu un peu trop beau à l’époque…d’où ma remarque sur l’humilité…
Bien dit, Genty, Brive a chargé vendredi. Laissons-les panser leurs plaies. Ce ne sont pas nos ennemis.
Concentrons toujours sur le match à venir.
Je vais jouer les affreux de service , mais moi je doit vous avouer qu’après l’avoir tant vu fanfaronner cela ne m’a pas déplu de voir Ribes pleurer ! J’ai honte mais putain que c’était bon , parce que lui pour la modestie !!!!
faute avouée à moitié pardonnée Palestro !!
Moi, par exemple ce soir-là, je bouffais des ribs (véridique) en regardant le match… :rotfl: :beer:
C’est du passe le match de l’an dernier.
On a gagné et c’est bon la page est tournée.
Vous voulez ressembler à des supporteurs Clermontois qui siffleront Delon jusqu’à sa retraite ?
Moi non !!!
On a remis les pendules à zéro et on passe à autre chose, il reste 20 matchs de top14 a jouer.
Même Cardona il peut venir a Mayol 😯
Les beaux actes valent toujours mieux que les vilaines paroles.. nul besoin de les enfoncer… ils sont déjà au fond.. soyons modeste et plus respectueux qu’ils ne l’ont été.
A force de privilégier la technique qui consiste à faire déjouer son adversaire on en oublie son propre rugby… Brives a choisi depuis quelques années la mauvaise option, celle qui peut impressionner au début lorsqu’elle fait chuter les gros mais quand le corps arbitral s’emmêle et qu’on est dans la mire du juge…on atteind la limite du système. Qu’ils continuent comme ça et il auront au moins un record, celui des cartons, ils ont d’ailleurs bien démarré la saison!!!!…..
En ce qui me concernes cela ne va pas plus loin qu’un moment de jubilation qui ne s’applique qu’a un seul joueur ,je n’ait jamais sifflé personne et je ne pense pas que cela mérite d’être relevé car quelques commentaires en forme d’humour sont bien légers à côté de ce que l’on peut entendre dans certains stades .D’un autre côté s’ils étaient à 14 ,ils l’ont quand même bien cherché c’est quand un peu leur fond de commerce ! Autant certains cartons sur des plaquages sont discutables , autant là !!