Arnaud Beurdeley : « Si j’avais un petit billet à mettre, je le mettrais sur Toulon »
Arnaud Beurdeley : « Si j’avais un petit billet à mettre, je le mettrais sur Toulon »
Le samedi 23 avril 2022 à 1:11 par David Demri
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Le journaliste du Midi Olympique, Arnaud Beurdeley s’est confié sur le site Rugbyrama pour évoquer la bonne forme du moment du Rugby Club Toulonnais.
Ce-dernier estime que la mission du RCT, de se qualifier pour les phases finales du Top 14, n’est pas simple.
Cependant, il avoue avoir été impressionné par cette équipe Varoise, notamment lors de son match remporté sur la pelouse du LOU il y a quelques semaines.
Et il l’affirme : il mettrait bien un petit billet sur le Rugby Club Toulonnais si le RCT réussissait à se qualifier pour les phases finales. Extrait:
« Ca ne sera pas simple pour Toulon mais moi, ce qui m’a marqué, c’est leur dernière sortie en Top 14. Ils sont quand même allés mettre 40 points à Lyon et c’était du jamais vu du côté de Lyon. Même Pierre Mignoni n’a pas compris ce qu’il s’était passé. Il n’a pas reconnu son équipe, ils se sont faits dévorer et manger par l’envie des Toulonnais. Ce jour-là, je me suis dis que si Toulon arrive à entrer dans le top 6 pour les phases finales, je souhaite bien du courage à leurs adversaires car ils sont sur une dynamique ultra-positive. Ils ont vécu une saison en enfer avec un entraineur évincé, Franck Azéma qui est arrivé en pompier de service, un effectif décimé tout au long de l’année, des polémiques avec le départ de Carbonel et des supporters qui lancent une pétition pour demander le rachat de son contrat pour qu’il puisse rester car c’est un minot de Toulon. Tout cela a créé en interne une émulation dont on ne soupçonne pas ce qu’elle pourra donner si le RCT se qualifie pour la phase finale. Et franchement, ça me rappelle un peu le Stade-Français de 2015 avec une saison correcte mais rien d’extraordinaire. Ils se qualifient, ils gagnent les barrages puis sur trois matches le Stade-Français remporte le championnat de France. Si j’avais un petit billet à mettre, je le mettrais sur Toulon s’ils se qualifient pour les phases finales. »
Selon lui, le travail réalisé par Franck Azéma est en train de payer. Extrait:
« On souligne assez peu le travail de Franck Azéma. La personnalité de Franck Azéma et son management collent un peu au management de Patrice Collazo. Franck Azéma laisse beaucoup de liberté et d’espaces aux joueurs. Beaucoup de joueurs à fort caractère sont présents dans cette équipe et ces joueurs ont besoin d’un espace de liberté et de se prendre en main. Je crois que Franck Azéma a cette intelligence de laisser vivre son équipe. Ce sera une clé dans les semaines à venir car le travail d’un manager est essentiel du mois d’août jusqu’en avril, mais après ce sont les joueurs qui font le boulot. Il y a du talent dans cette équipe avec Louis Carbonel, le petit arrière Aymeric Luc qui est très discret mais qui est toujours très propre. Il sait trier les bons et les mauvais ballons. Il y a du talent dans cette équipe.
Le son de cloche est identique du côté de Simon Valzer, journaliste Midi Olympique. Extrait:
« C’est un redressement vraiment spectaculaire. Ce qui m’interpelle, c’est qu’il y a deux ou trois mois, on parlait des propos tenus par Bernard Lemaître qui dézinguait ses internationaux notamment Etzebeth et Isa, il disait que ces joueurs étaient des handicaps pour le club. On était tous estomaqués par ces propos car c’était très maladroit. Je ne sais pas si ces mots ont eu l’effet escompté car ça a choqué les joueurs. Mais je pense que Franck Azéma a apporté de la sérénité et ils en avaient besoin. Il a laissé cette équipe vivre et surtout se révolter.
Il y a eu des retours avec Charles Ollivon et Baptiste Serin. Ces deux joueurs sont les pierres angulaires de cette équipe, ils sont très amis et je pense que les choses se sont mises en place humainement. Cette équipe est revancharde et ils me font penser à une équipe de Castres. Ces équipes que l’on n’attend pas et sur le dernier moment sont sur une dynamique très positive et qui n’ont rien à perdre. C’est cela qui les rend encore très dangereuses. »
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Je pense que ce qui va déterminer notre fin de saison ce sont les blessures ! Pour la motivation aucune inquiétude.
Épargnez notre 8 de devant titulaire, derrière on pourra toujours composer avec un pack dévastateur….le contraire non !
En 1 mois On est passé de jouer la relégation contre l’USAP et Biarritz à favori pour le titre.
La différence entre 2015 et maintenant c’est que lorsque le Stade Français a fait la surprise il y avait 4 équipes au dessus maintenant il y en a 9 qui jouent le titre et pour sortir dans les 6 quand tu as pris du retard c’est galère.