Après Dupont – Gibson-Park, le duel entre les ouvreurs sera scruté de près !
Après Dupont – Gibson-Park, le duel entre les ouvreurs sera scruté de près !
Le vendredi 7 mars 2025 à 20:01 par David Demri
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L’équipe de France retrouve un atout majeur avec le retour de suspension de Romain Ntamack, véritable métronome du jeu tricolore.
Face à lui, l’Irlande mise sur Sam Prendergast, jeune ouvreur de 22 ans encore en quête de repères à ce niveau.
Attendu comme le chef d’orchestre des Bleus, Romain Ntamack incarne la régularité et la maîtrise du tempo. Son homologue irlandais, lui, doit s’adapter à une équipe rodée, avec la lourde tâche de succéder à Jonathan Sexton.
Un défi de taille, comme le souligne l’ancien international Benjamin Boyet via Midi Olympique. Extrait :
Les Irlandais essaient d’installer Sam Prendergast, en raison de son jeune âge et de ses capacités physiques car il a une envergure extraordinaire. Ils veulent donc l’installer sur la durée. Mais la deuxième chose, quand on regarde les provinces irlandaises, on se demande qui d’autre ? Jack Crowley peut alterner le bon et le moins bon. Mais après ces deux joueurs, c’est le néant.
Malgré son potentiel, Sam Prendergast doit encore faire ses preuves, notamment dans sa gestion des moments clés tempère Benjamin Boyet. Extrait :
C’est un jeune joueur, surtout à ce niveau-là, et il est encore très perfectible. Je ne dis pas forcément qu’il a des points faibles mais il connaît des moments faibles dans une rencontre. Même quand tout lui sourit, il peut avoir des trous d’air. Personnellement, je ne suis pas très fan du joueur car il a encore beaucoup de choses à travailler.
De son côté, Romain Ntamack s’impose comme un maître du jeu, capable de fluidifier le système français avec une efficacité discrète mais redoutable analyse l’ancien ouvreur. Extrait :
On peut préférer Matthieu Jalibert ou Thomas Ramos, mais la grande qualité de Romain Ntamack, c’est sa régularité. Il peut ne jamais être vu dans le match, mais il a cette capacité à faire jouer ses partenaires toujours dans le bon tempo. C’est la première force d’un grand numéro dix
En difficulté défensivement depuis le début du Tournoi, Sam Prendergast risque d’être ciblé par les Bleus, un point soulevé par Benjamin Boyet. Extrait :
Au-delà de ça, son gros point faible, c’est son dynamisme, cette capacité à accélérer, que ce soit en attaque ou en défense. Ce n‘est pas quelqu’un qui s’échappe mais il a une telle envergure qu’il a du mal à être explosif. Il est donc souvent passif sur ses plaquages. Les adversaires peuvent donc jouer les duels autour de lui ou dans son dos. Il ne fait aucun doute que les Bleus vont le viser, même si on peut penser que le staff irlandais va apporter quelques modifications à son système défensif.
Verdict ce samedi à Dublin.
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