Antonie Claassen : « Ça va être la guerre » ( Source Le Populaire )

Antonie Claassen : « Ça va être la guerre » ( Source Le Populaire )

Le dimanche 5 septembre 2010 à 11:58 par David Demri

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« La victoire est impérative ». Antonie Claassen aura beau être opposé au gotha mondial du rugby cet après-midi, il n’en demeure pas moins intransigeant sur l’objectif à tenir.

Le capitaine briviste a sans doute jeté un ?il sur la suite du calendrier. Et celui-ci n’annonce rien de bon. Alors Toulon ou pas, Brive est dans l’obligation de prendre des points, sous peine de s’enfoncer dans une spirale négative.

« En face il y a une grosse défense »

Mais côté varois aussi on fait les comptes. Et les deux défaites à domicile (Bayonne, Racing) doivent encore être rattrapées, vu les objectifs annoncés.

Jouer plus ou moins ? La réponse idoine serait jouer mieux. Efficace à l’entame contre Bayonne, l’attaque corrézienne a ensuite séché. La faute, notamment a de la précipitation en deuxième période. « Il faut mieux trier les ballons », estime Fabrice Estebanez, dont la titularisation est encore en question en raison d’une contracture au mollet droit.

« Nous devons savoir quand attaquer et surtout le faire collectivement, poursuit le centre. En face il y aura une grosse défense. Nous devrons donc occuper le terrain et arriver à conserver le ballon. Or, depuis le début de saison, on le perd après le premier temps de jeu ».

« Wilkinson tourne à 13 points par match »

Ne pas tenter des choses impossibles, se recentrer sur des basiques, tel semblait être le message passé hier aux joueurs. « Nous devrons jouer les bons coups ajoute Antonie Claassen. Mais pour tenter des choses, il faut avant tout avoir le ballon ».

Ne pas faire briller « Jonny ». Depuis qu’il est en France, Jonny Wilkinson tourne à 13 points par match en moyenne, 16 cette saison. « Si on commet la moindre faute dans nos cinquante mètres, c’est trois points », résume, avec pragmatisme, Antonie Claassen, qui sourit lorsqu’on lui demande si il y a un plan « anti-Wilko », en glissant qu’il en a parlé avec Alix (Popham) et Gerhard (Vosloo).

La mêlée, toujours la mêlée… Face à un pack varois fortement remodelé et une première ligne un peu expérimentale, la mêlée corrézienne devra enfoncer le clou dans ce secteur qu’elle domine régulièrement. Les titularisations de Ribes et Idieder devant Arnaud Méla corroborent l’envie de marquer le territoire.

Quand à l’inconnue concernant la participation de Carl Hayman, elle n’émeut guère Pascal Idieder : « Kubriashvili est aussi fort en mêlée fermée. Il ne faudra pas qu’on se troue ».

La fraîcheur physique. Quand on s’appelle Toulon, avec un effectif pléthorique, enchaîner trois matchs en une semaine présente a priori moins de difficultés que pour Brive. Cependant, les Varois ont laissé des plumes à La Rochelle mercredi : El Abd, Van Niekerk et Suta notamment. Du coup, la liste des remplaçants toulonnais compte moins d’impact players terrorisants.

Néanmoins, côté briviste, certains joueurs vont enchaîner leur troisième match en dix jours (Bélie, Popham, Vosloo, Orquera, Noon notamment).

L’efficacité de la préparation physique de l’été va donc être mise à l’épreuve cet après-midi au fil du match. Néanmoins, pour le capitaine, « les joueurs se sentent bien physiquement. Ce qui va compter, c’est le mental ».

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