Antoine Frisch raconte son incroyable parcours avant d’atterrir à Toulon !

Antoine Frisch raconte son incroyable parcours avant d’atterrir à Toulon !

Le jeudi 29 août 2024 à 14:23 par David Demri

3 Commentaires

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Le trois-quarts centre Antoine Frisch a enfin mis un pied dans la cours des grands.

Le joueur de 28 ans évoluait au Munster depuis plusieurs saisons.

Il a senti qu’une opportunité se dessinait en France et que le XV de France était enfin atteignable.

Il a alors décidé de quitter le Munster un an avant le terme de son contrat pour rejoindre le Top 14 et plus précisément le Rugby Club Toulonnais, et mettre toutes les chances de son côté pour jouer avec les Bleus.

Interrogé via Var-matin, Antoine Frisch explique ne jamais avoir songé à baisser les bras. Extrait:

« Baisser les bras n’a jamais été une option. C’est à l’intérieur de moi depuis tout petit. Je ne l’ai pas choisi. C’est dans ma tête depuis ma naissance. Je sais depuis le jour où j’ai enfilé mes premiers crampons que je ne lâcherai rien. Que je ne m’arrêterai jamais jusqu’à réussir. »

Pour lui, tout a débuté du côté de Fontainebleau. Extrait:

« En réalité, je suis né à Saint-Cloud. Mais oui, mes premiers souvenirs remontent à Fontainebleau, où mes parents ont déménagé quand j’avais 3/4 ans. »

C’est à 4 ans qu’il débute le rugby. Extrait:

« Je passais mon temps avec mon grand frère et ses potes. Et un jour, pour suivre son ami Théo, il s’est inscrit au RS77, le club de Fontainebleau… donc je l’ai suivi! J’ai alors 4 ans, et ça allume chez moi une flamme toute particulière. C’est devenu une obsession. Je ne vivais plus que pour ce ballon.

Jouer pour l’équipe de France. D’aussi loin que je me souvienne… je n’ai jamais rêvé que de ça, j’étais possédé. Je ne traversais pas le terrain, mais je sentais que j’avais un truc, que je comprenais le jeu. »

Il échoue malheureusement au Pôle Espoirs Lakanal. Extrait:

« C’est mon premier échec. Je pensais que c’était un passage indispensable… ça m’a fait mal. J’ai compris que si on te claquait la porte au nez, il fallait passer par la fenêtre. »

Il rejoint finalement Massy avant de partir pour l’Angleterre, pour ses études.

Il fait alors la connaissance d’un certain Thibaud Flament. Extrait:

 « Il y avait six équipes, classées par niveau. Je me retrouve en 4. C’est un peu dur, mais imaginez: Thibaud jouait en 5. Lunaire, quand on connaît la suite de son histoire. »

Après une saison en Angleterre, il décide de revenir en France, en 2016, du côté du Stade-Français.

Mais la concurrence était trop féroce au poste d’ouvreur. Extrait:

« Je manquais d’expérience. Probablement d’audace aussi. J’étais en concurrence avec Morné Steyn et Jules Plisson, on jouait le maintien, il y avait une pression folle… L’opportunité ne s’est pas présentée. Ou je n’ai pas su la saisir. J’ai alors décidé de m’en aller. J’aurais pu attendre, mais j’étais convaincu qu’à cet âge-là, il fallait jouer. »

Il décide alors de partir du côté de Tarbes, en Fédérale 1. Extrait:

« Parce que ça n’avait pas marché au Pôle Lakanal et au Stade français j’allais abandonner mon rêve? Croyez-le! Alors même quand ça semblait impossible, je me suis accroché. Mon rêve de jouer pour le XV de France a dicté mes choix. Et la première étape, c’était de jouer en pro. »

Dans la foulée, Antoine Frisch rejoint Massy puis Rouen. Mais en 2021, son nom commence à circuler en Top 14. Extrait:

« Je ne reçois aucune offre, alors je pense rester à Rouen. Ou signer dans un club de haut de tableau en Pro D2. Sauf que ma carrière bascule sur un coup de téléphone de Pat Lam, le manager de Bristol. Pourquoi Pat Lam m’a fait confiance? Allez savoir… En tout cas, il m’a donné un coup de pouce inespéré. »

Une saison plus tard, il est repéré par le Munster qui le recrute dans la foulée.

Après deux saisons passées au Munster, Toulon décide de l’enrôler. Il refuse de parler de « revanche ». Extrait:

« Je n’aime pas ce mot, car le rugby français ne me devait rien. Je n’étais probablement pas prêt à saisir les opportunités quand elles se sont présentées. Il a alors fallu que je travaille un peu plus. Et je suis fier de mon chemin. Bien sûr que si on m’avait promis de faire les équipes de France jeunes, puis de découvrir le Top 14 à 18 ans, j’aurais signé des deux mains. Mais ça ne s’est pas passé ainsi, et ça m’a appris à m’adapter, à rebondir. Je n’ai aucune rancœur. » 

Désormais, son avenir s’écrira en Rouge et Noir.

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3 Commentaires

  1. madiba 29 août 2024 at 16h- Répondre

    Belle mentalité ce gars, il se remet en question et n’en veut à personne
    Il bosse et les résultats paient

    J'aime 18
  2. GALLI STEPHANE 29 août 2024 at 16h- Répondre

    pourquoi il n’est pas dans le groupe contre clermont ?

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    J'aime pas 1
    • Farondan 29 août 2024 at 18h- Répondre

      La préparation tardive, suite à la tournée Argentine, en est la raison…